Rockstar est connu pour sa licence phare Grand Theft Auto ou encore Red Dead Redemption. Toutefois, bien que souvent oublié par les joueurs, un autre jeu du studio a aussi marqué son époque, mais pas qu'en bien...
Une expérience unique
C'est en 2006 que sortait Bully (aussi connu sous le nom Canis Canem Edit en Europe). Rockstar frappait fort avec un projet totalement nouveau. Plutôt que de vous mettre dans la peu d'un gangster, le jeu permet aux joueurs d'incarner un adolescent plus que rebelle qui n'en a que faire de l'école et qui préfère devenir le caïd de l'internat. Alors que ce projet a rapidement su séduire de part son originalité, son développement a été pour le moins chaotique du côté de Rockstar...
Des conditions de travail insupportables...
Ce n'est que récemment que plusieurs témoignages ont fait surface dans la presse concernant la production de Bully. De ce que l'on sait, les développeurs ont vécu un véritable enfer... Certains disent même qu'ils ont dû effectuer des semaines de travail dépassant les 120 heures — soit 17h de travail par jour ! Autant dire que la santé mentale et physique des concernés en ont été que trop marquées...
Le tristement célèbre phénomène du "crunch", pratique consistant à allonger drastiquement les heures de travail pour tenir les délais, est assez courante dans le monde du jeu vidéo et plus particulièrement sur les grosses productions de AAA. On sait notamment que Naughty Dog avait été pointé du doigt pour ça lors du développement du premier opus de The Last of Us.
Le cas de Bully montre surtout que cette pratique était malheureusement déjà présente il y a presque 20 ans, et qu'elle continue de détruire la santé de milliers de développeurs partout dans le monde...
Malgré les très bonnes critiques, la suite du jeu n'a jamais vu le jour... Plusieurs rumeurs semblent dire que son développement avait commencé mais que pour plusieurs raison, et notamment des conditions de travail compliquées, le projet a été abandonné. C'est pourquoi Rockstar aurait préféré investir toutes ses ressources sur ses grosses licences comme Grand Theft Auto ou Red Dead Redemption, bien plus rentables pour le studio.
Cette histoire est donc la preuve que le succès de Rockstar ne s'est pas fait sans douleur. De nombreuses personnes ont pâti de cette situation. Et même si tout le monde ne parle déjà plus que de GTA 6, on espère sincèrement que le studio a appris de ses erreurs et que la production du jeu ne sera en rien similaire avec celle de Bully.







