Même si le dernier opus, Assassin's Creed Shadows, n'a pas reçu l'accueil escompté, Ubisoft n'a aucunement l'intention de laisser cette franchise se reposer trop longtemps. Bien au contraire, l'éditeur avait déjà un opus neuf en tête. Selon Stephen Totilo, journaliste pour le site GameFile, celui-ci aurait dû se dérouler juste après la guerre de Sécession aux Etats-Unis.
Seulement voilà : toujours selon Stephen Totilo, Ubisoft a abandonné totalement le projet durant l'été 2024.
Le prochain AC aurait dû nous plonger dans l'Amérique du XIXe siècle
Il n'a pas de nom connu -et n'en aura donc vraisemblablement jamais...-, mais cet Assassin's Creed devait nous transporter en Amérique du Nord, dans les années 1860. Chronologiquement, l'opus aurait donc été contemporain de Assassin's Creed Syndicate. Aux Etats-Unis, cette période correspond à l'après Guerre de Sécession, à la suppression de l'esclavage, ainsi qu'à la naissance du Ku Klux Klan.
Selon Totilo, nous aurions incarné un ancien esclave noir, recruté par les Assassins et renvoyé dans le Sud pour botter les fesses du Klan.
Ubisoft recule à cause d'un climat politique délétère
Selon une source citée par le journaliste de GameFile, la compagnie a estimé que le jeu en projet aurait côtoyé un climat politique "trop instable", en particulier aux Etats-Unis. Pour le dire plus clairement : Ubisoft a jugé que le clivage entre la gauche et la droite dans la sphère politique américaine était bien trop exacerbé pour y sortir un tel jeu.
De facto, la décision d'annuler cet opus Assassin's Creed serait contemporaine à la tentative d'assassinat de Trump... L'article source stipule que certains employés d'Ubisoft auraient été "déçus" par cette décision frileuse de la direction. Cette dernière privilégierait donc un opus bien plus "lisse", moins enclin à déclencher des polémiques et débats. Et quand on se souvient des controverses stériles amenées par l'apparition de Yasuke, un samouraï noir, dans Assassin's Creed Shadows, on saisit un peu mieux pourquoi Ubisoft fait le choix de la prudence exagérée.






