Ghost of Yotei, dernière exclusivité PlayStation de l’année 2025, confirme le savoir-faire de Sucker Punch en matière de jeux en monde ouvert. Successeur spirituel de Ghost of Tsushima, le titre plonge les joueurs dans un Japon féodal stylisé, mêlant action, exploration et narration. Alors que les ventes s’annoncent solides, le studio surprend par son discours. Dans une interview accordée à GamesRadar, le directeur créatif Jason Connell déclare ne pas s’inquiéter si les joueurs passent à côté d’une partie du contenu.
Une vraie liberté
Ghost of Yotei est un jeu immense, riche, minutieusement construit. Il regorge d’activités annexes : quêtes secondaires narratives, secrets à découvrir, escalade de montagnes, découpes de bambous, interactions avec les PNJ… Et pourtant, rien de tout cela n’est présenté comme obligatoire ou prioritaire. Le studio a volontairement bâti un monde où le joueur trace son propre chemin, sans pression ni punition.
Vous voulez suivre uniquement l’histoire principale ? C’est possible, et le jeu ne vous en voudra pas. Vous préférez vous perdre des heures à flâner et à gratter chaque recoin ? Parfait aussi. Le jeu ne mesure pas votre engagement à la quantité, mais à la qualité de votre immersion.
Une vision du monde ouvert plus mature
Sucker Punch ne cherche pas à faire de son monde ouvert une to-do list géante. Au contraire, ils se sont posé la vraie question : comment donner envie, sans forcer ? Connell parle d’astuces de rythme, de respiration dans la narration, d’une attention portée à l’équilibre entre densité et liberté. Ce n’est pas un bac à sable vide, mais un espace vivant, flexible, qui s’adapte à votre envie du moment.
Là où tant de studios tombent dans l’excès de contenu pour retenir artificiellement les joueurs, Ghost of Yotei préfère offrir un espace de jeu sincère, qui respecte votre temps et votre style.






