San Andreas, Vice City, Liberty City... Le point commun de tous ces opus de Grand Theft Auto ? Ils se déroulent tous dans des versions alternatives et fictives des États-Unis. Et comme l’a souligné Dan Houser, cofondateur de Rockstar, dans une interview récente, il serait incohérent de transposer ses jeux ailleurs.
GTA 6 poursuivra la tradition
C'est dans une interview accordée à Lex Fridman que Dan Houser est revenu sur l'évolution de Rockstar mais aussi tout un tas de projets annulés du studio. Cela va même jusqu'à évoquer Grand Theft Auto London 1969, une extension du premier GTA qui se déroule donc à Londres, comme son nom l'indique.
Et on peut le dire, c'est pour le moins atypique pour la célèbre série de jeux vidéo. Houser estime même qu'elle possède une "essence américaine" si forte qu'un jeu se déroulant dans un autre pays ne fonctionnerait pas. "Il fallait des armes er il fallait des personnages excentriques", et quel meilleur endroit que l'Amérique du Nord pour cela ?
Globalement, Rockstar a rapidement compris que GTA n'aurait pas fonctionné de la même manière si la licence se déroulait dans un autre pays. La conclusion est rapidement apparue que le studio n'avait aucun intérêt de faire un nouveau jeu de la franchise dans un autre pays.
Un projet oublié
Dan House évoque aussi un autre projet majeur du studio qui n'a malheureusement jamais vu le jour. Annoncé en 2009 comme une exclusivité PS3, ce jeu en monde ouvert aurait mis les joueurs dans la peau d'un agent secret. Cette idée avait pourtant emballée les fans, mais les développeurs n'ont fait qu'enchainer les problèmes...
5 versions différentes de l'Agent ont été faites afin que Rockstar ne décide finalement de mettre fin au projet, comprenant que les scénarios de films d'espionnage n'étaient peut-être pas les plus faciles à adapter en jeux vidéo. Toutefois, le projet n'a pas été officiellement annulé et que les droits de propriété intellectuelle ont même été renouvelés pour près de dix ans.







