Lors du State of Play du 11 novembre dernier, Sony a annoncé lancer une toute nouvelle version sa célèbre PS5. A prix ultra cassé, elle permettrait à des consommateurs souffrant d'une chute de leur pouvoir d'achat de pouvoir de se l'offrir. Alors que la nouvelle semble réjouissante, y compris pour les joueurs français pour qui les temps sont durs, il y a une condition qui fait déjà grincer des dents...
Une exclusivité japonaise
Alors que Sony s'inspire d'une stratégie déjà mise en place par son concurrent direct Nintendo, le géant nippon va mettre en vente à partir du jeudi 13 novembre une PS5 au prix de 308€. Le souci, c'est qu'il s'agit d'une offre disponible uniquement au Japon... En effet, seule une interface en japonais sera proposée pouvait n'être utilisée qu'avec des comptes enregistrés sur la plateforme locale de vente de jeux.
Ce modèle numérique, sans lecteur de disque, au prix de 55.000 yens (308 euros) propose donc une énorme promotion de près de 25 % par rapport à avant. Si l'on compare à la France, le modèle similaire est encore aujourd'hui vendu au prix de 499,99€. "Nous souhaitons que de nombreux joueurs japonais puissent profiter de la PS5 et de sa formidable gamme de jeux", a déclaré Hideaki Nishino, directeur général de Sony Interactive Entertainment.
Quand Sony s'inspire de Nintendo
Nintendo était précurseur en la matière en proposant des consoles en rabais uniquement pour les consommateurs japonais. Lors du lancement de la Nintendo Switch 2 par exemple, les joueurs japonais avaient pu profiter d'une version utilisable uniquement chez eux mais à un prix très inférieur aux modèles proposés ailleurs dans le monde.
Cette stratégie lui avait ainsi de faire le démarrage le plus spectaculaire de l'histoire des consoles (rien que cela). Sony prend donc exemple et cherche à consolider sa forte présence sur le marché japonais du jeu vidéo. Il faut dire que là-bas, le pouvoir d'achat des consommateurs ne fait que s'effondrer et les salaires peinent à suivre la progression de l'inflation.
Et même si cette situation ressemble beaucoup à ce que l'on peut vivre en France depuis plusieurs années, il semble compliqué de voir Sony appliquer cette stratégie en Occident également.






