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Cartes légendaires : Y'Shaarj

Cartes légendaires : Y'Shaarj

Dans cette chronique, nous vous proposons une analyse des cartes légendaires disponibles sur Hearthstone, afin de vous expliquer leur origine, leur gameplay, ainsi que leur place dans les decks actuels de la méta.

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Hearthstone : Heroes of Warcraft s'inspire, au regard des cartes qui le composent, de personnages issus des licences de l'univers Warcraft, avec le MMO World of Warcraft ou la trilogie des jeux de stratégies Warcraft. Les cartes légendaires ne dérogent pas à cette règle, et elles représentent toutes un personnage célèbre de l’univers riche des licences Warcraft. Pour cette raison, la rédaction Millenium a donc décidé de vous présenter, chaque semaine, l'histoire d'une carte légendaire HS.

Cette semaine, nous vous conterons l'histoire du la Bête à Sept Têtes : Y'Shaarj

L'histoire résumée de Y'Shaarj dans Warcraft

Autrefois à la tête du plus grand empire qu’Azeroth ait jamais connu, Y'Shaarj, qui se prononce Yah-Sha-Raj, était depuis toujours considéré comme le plus puissant des Dieux très Anciens. Corrupteurs de Titans et adorateurs du chaos et du désordre, ces 4 Dieux très Anciens d’Azeroth que sont C’Thun, N’Zoth, Y'Shaarj et Yogg-Saron, représentent une menace permanente aux yeux des Titans, tenants de l’ordre.

Les Dieux très Anciens sont souvent derrière les catastrophes et désastres qui touchent la planète tels que la Guerre des Anciens ou la Guerre des Sables Changeants, mais Y'Shaarj a toujours été le véritable cerveau sur le plan politique. En dehors des Mantides qui vénéraient ses sept têtes, sa malveillance et son intelligence lui permettaient de lever des armées de serviteurs aussi dévoués que nuisibles pour mener à bien ses desseins.

Fan art de d'Y'Shaarj

Si comme les 3 autres Dieux très Anciens, sa puissance physique est assez limitée, son pouvoir de corruption et la menace qu’il représentait finirent par attirer l’attention des Titans. Les soldats du Panthéon furent donc envoyés afin de mettre un terme à ce qui se tramait. Pour taper un grand coup, ce fut d’abord Y'Shaarj, reconnu de tous comme le plus puissant des Dieux très Anciens qui fut pris pour cible. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Il repoussa facilement les soldats du Panthéon.

Aman’thul, chef du Panthéon et Titan du Haut-Conseil, se résigna donc à descendre lui-même à la surface d’Azeroth pour s’occuper personnellement du cas Y'Shaarj. Aman’thul ne fit pas dans la dentelle, il arracha le corps de Y'Shaarj du sol et le dépeça sans pitié. Dans son dernier souffle, Y'Shaarj maudit la Pandarie ce qui donna naissance aux Sha qui sont des formes physiques de pensées négatives, indépendantes de la volonté d’Y'Shaarj.

Les Titans s'organisent au Panthéon

Si ce combat permit aux Titans de se débarrasser de l’un de leurs plus dangereux ennemis, le constat fut amer. La mort d’Y'Shaarj mit en lumière que le destin des Dieux très Anciens était étroitement lié à celui du monde. La Malédiction de la Chair créée par Yogg-Saron, corrompant les créations des Titans, ainsi que la mort d'Y'Shaarj qui occasionna une plaie béante sur la planète et laissa clairement présager que le décès des 3 autres Dieux provoquerait la destruction d’Azeroth. Pour cette raison, les Titans durent renoncer à tenter de vaincre ces aberrations maléfiques et se résoudre à les emprisonner.

Les Dieux Très Anciens se retrouvèrent donc emprisonnés sous Azeroth, gardés par des serviteurs des Titans. Le cœur d’Y'Shaarj, dernier vestige de sa puissance, fut emprisonné dans un coffre sous le Val de l’Éternel Printemps où il fut gardé par Norushen. Officiellement déclaré comme mort, la conscience d'Y'Shaarj demeurait dans cette infime partie de lui restante.

Le coeur d'Yshaarj

Lors de fouilles d’ingénieurs Gobelins, ordonnées par Garrosh Hurlenfer dans ce fameux Val, la puissance émanant de ce cœur terrorisa l’équipe d’exploitation minière. Des aventuriers de la Horde furent alors appelés afin de récupérer cet artefact et de le ramener à Garrosh. Une fois en sa possession, ce dernier le restaura en utilisant la puissance du Val de l’Eternel Printemps. Mais le dieu ne fut pas entièrement ressuscité et Garrosh fit transporter le cœur dans le Fort-du-Gouffre à Orgrimmar, son nouveau repaire.

Taran Zhu présageant des intentions de Garrosh tenta de l’arrêter. Ce dernier sentant sa mort arriver tenta d’utiliser le cœur d’Y'Shaarj pour augmenter son pouvoir, mais ceci ne suffit pas. Lorsque Garrosh fut finalement vaincu par la Rébellion Sombrelance et l’Alliance lors du Siège de la Cité orque, le cœur défaillit et sa puissance se dissipa effaçant les restes de la corruption d’Y'Shaarj et provoquant la mort des sept Sha primordiaux.

Comme ces Sha ont l'air affectueux...

Si l'histoire de Y'Shaarj vous a intéressé, venez découvrir celle de Yogg-Saron.

La carte légendaire Neutre Y'Shaarj dans Hearthstone

Y'Shaarj dans World of Warcraft

Arrivée avec l’extension Murmures de Dieux très Anciens, Y'Shaarj est l’une des dernières légendaires créées sur Hearthstone à l’heure actuelle. Pour l’instant, elle n’a d’ailleurs subi aucune modification. Force est de constater que Y'Shaarj est aussi effrayante dans le lore de World of Warcraft que l’arrivée de sa carte sur le board ennemi.

Une 10/10 pour un coût de 10 cristaux semble être un body correct. Sa capacité «À la fin de votre tour, place un serviteur de votre deck sur le champ de bataille.» dépendante de la RNG permet de rajouter un effet plus qu’appréciable à cette carte.

Nécessitant 10 cristaux de mana pour être posée, Y'Shaarj ne peut être joué qu’en Late Game. Son effet peut s’avérer dévastateur puisque pour 10 de mana ce n’est pas une, mais deux cartes qui sont posées. En effet, à la fin de votre tour une deuxième carte fait son apparition sur le board. Petit inconvénient tout de même, outre le coté RNG, jouer Y'Shaarj impose des contraintes de deck building impressionnantes. Afin de profiter au mieux de sa capacité spéciale, le deck doit être rempli au maximum de gros thons tel que Ragnaros, ce qui rendra donc difficile l’Early Game et prive les serviteurs invoqués grâce à elle de leur Cri de guerre. En revanche, une fois rentrée en jeu, si l’adversaire ne la tue pas rapidement, la partie est presque gagnée.

Fan art noir et blanc d'Yshaarj
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Sheitaniña

Plus le combat est dur, plus la victoire est belle

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