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Après 340 heures de dur labeur en moins d'un mois, ce joueur a réussi à empêcher la disparition de son JRPG préféré

Après 340 heures de dur labeur en moins d'un mois, ce joueur a réussi à empêcher la disparition de son JRPG préféré

Quand on aime on ne compte pas. Alors que la fermeture des serveurs de l'un de ses jeux préférés était imminente, une joueuse a passé des centaines d'heures derrière son ordinateur pour empêcher la "mort" des 56 cartes DLC du septième opus de cette saga.

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C'est un coup dur pour les mateurs de jeux un peu anciens. Il y a quelques jours, les anciennes consoles de Nintendo ont fermé leurs services en ligne il y a quelques jours, condamnant des centaines de jeux vidéo à disparaître. Mais l'un d'entre eux, ou plutôt ses nombreux DLC, a été sauvé grâce à la persévérance d'une seule joueuse qui y a consacré plus de 300 heures en moins d'un mois.

Un cadeau pour la communauté

Dès l'arrêt des services en ligne, Dragon Quest 7 : Fragments of a Forgotten World allait être paralysé dès lors qu'il deviendrait impossible de se connecter à Internet avec une Nintendo 3DS. Pire encore, les cartes DLC du titre, au nombre de 56, allaient disparaître. Aussi appelés tablettes, ces DLC offrent du contenu supplémentaire pour compléter l'expérience.

Ils allaient disparaître pour deux raisons : ils ne peuvent être téléchargés qu'à un certain moment de l'aventure, et ils sont effacés au début d'une nouvelle partie. En somme, après la fermeture des services en ligne, un nouveau joueur ne pourra plus jamais profiter de ces contenus additionnels.

Cette situation a donc fortement irrité la communauté du jeu, qui a tenté de trouver une solution pour préserver ses précieux DLC. ll s'agissait de trouver un moyen de répondre aux exigences des DLC en progressant le moins possible dans l'histoire et en créant un fichier de sauvegarde. Un joueur a finalement trouvé une solution, qu'il a longuement expliqué. Une solution qui demandait énormément de temps. Et c'est là que Gronya entre en scène. Cette joueuse, passionnée par la saga Dragon Quest, a décidé qu'elle serait celle qui sauverait le jeu. Comme elle l'explique, elle est en convalescence suite à une opération, et a donc du temps à y consacrer.

Si quelqu'un pouvait le faire, c'était malheureusement moi. À 4 heures du matin, je me suis dit 'ça suffit'. J'ai pris ma 3DS et j'ai commencé à jouer. Nous devions être le 2 mars et nous avions jusqu'au 8 avril (...) Certaines personnes aiment l'alcool, d'autres la drogue et moi j'aimais Dragon Quest 7.
Gronya

Un travail de longue haleine, et pas vraiment passionnant. Pour créer une sauvegarde parfaite, il faut faire progresser un personnage en se battant le moins possible. Pour y parvenir, vous devez vous procurer un objet qui octroie deux points d'expérience pour chaque pas que vous faites, un objet que vous obtenez de façon aléatoire, à l'issue d'un tirage au sort. Gronya a passé environ neuf heures à éteindre et rallumer sa 3DS jusqu'à ce qu'elle l'obtienne. Au final, elle aura investi un peu plus de 340 heures dans cette tâche.

Une sauvegarde parfaite donc

Dans la version conservée du jeu, aucun coffre n'a été ouvert et les personnages principaux sont au niveau 1. De plus, l'histoire n'a progressé que jusqu'à Ragenstein, la quatrième des quelque 30 îles qui composent le monde de Dragon Quest VII. Il y a aussi un deuxième fichier avec l'aventure terminée qui inclut le DLC disponible uniquement après la quête principale. Cette sauvegarde inclut donc les personnages que Gronya a utilisé, et ceux qui voudront y jouer joueront donc "sa partie". 'J'ai essayé d'obtenir ce fichier sans que les personnages aient des vocations, mais il aurait été impossible de l'obtenir avant le 8e jour. J'en suis désolée" a-t-elle expliquée.

C'était une excellente occasion pour moi de me distraire et de m'impliquer dans la communauté Dragon Quest. J'ai eu l'impression de faire un cadeau à la communauté du jeu que j'ai tant aimé au cours des 15 dernières années.
Gronya

Une chose est sûre, tous les fans peuvent lui dire un gros merci. Son exploit, qu'elle a relaté sur les réseaux sociaux, a même incité d'autres utilisateurs à suivre son exemple. Une bonne chose quand on voit que les éditeurs sont de plus en plus enclin à laisser mourir les jeux anciens.

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Cthulhu

grrflzzzuuuu...burp...

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