Quand on pense à Peter Jackson, la trilogie du Seigneur des Anneaux nous vient tout de suite en tête. Mais le réalisateur néo-zélandais à dautrs cordes à son arc. Du culte et dérangeant Bad Taste de la fin des années 80, en passant par Lovely Bones, ou encore au scénario de Mortal Engines, le réalisateur à une filmographie bien garnie. Vous pouvez même découvrir l'une de ses meilleures réalisations sur Netflix.
Un monstre sacré du cinéma
En 2005, Peter Jackson décide de nous offrir une relecture du classique de 1933, King Kong, un hommage au grand cinéma "à l'ancienne". Un grand film d'aventure qui fait revivre la splendeur des grands classiques hollywoodiens.
Plusieurs points sont très intéressants dans le film : une romance tragique aux proportions énormes, dans laquelle on retrouve la Belle (Naomi Watts) et la bête (Kong), mais il s'agit surtout d'une lettre d'amour à Hollywood — avec l'histoire d'une actrice naïve et rêveuse (Watts), d'un auteur raté (Adrien Brody) et d'un réalisateur accompli (Jack Black).
Visuellement aussi le spectateurs est gâté. De l'île mystique habitat de Kong (et d'un peuple et de créatures pas franchement accueillants), en passant par un New York romancé des années 1930, on en prend plein la vue.
Un succès critique
Sur Rotten Tomatoes, King Kong de Peter Jackson récolte la très bonne note de 84% d'avis positifs (les spectateurs sont plus sévères avec un petit 50%).
En France aussi, le film est plutôt apprécié puisque sur AlloCiné il affiche les notes de 4/5 pour la presse, et 3.9/5 pour les spectateurs. À noter qu'il a bénéficié d'un confortable budget : 207 millions de dollars (il était de 150 millions à l'origine). Il a eu un joli succès en salles puisqu'il a récolté 218 millions de dollars aux États-Unis et 338 millions dans le reste du monde, soit un total de 556 millions de dollars. Recettes grossies de 100 millions grâce à sa sortie en DVD l'année suivante.
