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Test Sea Salt sur PC

Test Sea Salt sur PC

Dans Sea Salt, vous êtes contre l'humanité et devez vous venger de cette dernière. Enfin un jeu où l'on incarne le mal, un parti prix qui fait plaisir et qui change de l’ordinaire. Voyons si le petit studio de Y/CJ/Y Games a réussi son pari de créer un titre hybride entre action et stratégie.

70
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Sea Salt est donc un jeu au concept fort original qui rejoint la famille des indépendants. Ce petit titre, qui a pour le moment fait peu de bruit, a le mérite de s’essayer à un genre nouveau : une sorte de mix entre de l’action et de la stratégie en temps réel où l’on incarne des hordes de démons cauchemardesques. Avis à tous les esprits tordus qui comme nous en ont marre d’être du côté des « gentils », venez détruire l’humanité. Où tout du moins, tentez de le faire.

Bande annonce de Sea Salt
  • Genre : Stratégie, Action
  • Date de sortie : 17 Octobre 2019
  • Plateforme : PC
  • Développeur : Y/CJ/Y Games
  • Éditeur : Y/CJ/Y Games
  • Prix : 14,99€
  • Testé sur : PC

Au bûcher, hérétiques !

Dagon, le dieu ancien, maître des mers et océans, que vous incarnez, accorde depuis toujours ses faveurs à l’humanité, en échange de quoi ces derniers honorent des sacrifices nécessaires. Seulement, tout dérape le jour où Dagon demande le sacrifice de l’archevêque en personne, qui refusera bien évidemment de mourir. L’humanité ne perd rien pour attendre, vous, grand dieu Dagon ferez regretter à tous ces humains de vous avoir snobé. Bien évidemment, ce ne sera pas aussi simple, dans les rangs ennemis, certains humains savent se battre et tenteront de résister. À vous de tous les faire taire à jamais. En bref, un scénario drôle et bien rythmé, que vous devrez découvrir par vous-même.

Petite cinématique

Vous incarnez donc une horde d’unités à travers les différents niveaux du jeu. Le principe est simple : traverser toutes les cartes d’un niveau, tuer le boss et continuer de progresser vers l’archevêque qui tentera de vous échapper. En dehors de cette trame principale, le titre propose seulement des arènes rejouables, où il faut tuer des vagues d’ennemis déjà rencontrées, rien d’incroyable. Cependant, l’ambiance du jeu, elle, est très réussie. Techniquement, le style pixel art colle parfaitement au ton très noir du titre, c’est glauque et la bande-son vous le rappellera à chaque instant. Vous traverserez donc de nombreux niveaux aux ambiances toutes différentes, mais qui ne cessent de rappeler la mort.

Dagon, le dieu en mousse

Dit comme ça, ça donne envie et il faut avouer que bouffer des humains qui courent en criant, c’est très drôle. Seulement, ça ne durera pas longtemps. Rapidement, les ennemis rencontrés sont de mieux en mieux armés et de plus en plus résistants, surtout pour de la simple chair. Ils sont réactifs et l’IA fuyarde peut semer la plupart de vos unités. Vous commencez à entrevoir le plus gros problème de ce jeu : sa difficulté. Alors, comme dit précédemment, nous trouvons que les ennemis et surtout les ennemis spéciaux sont bien trop puissants, mais là n’est pas le problème. Un jeu difficile ça se fait, oui, mais si on rajoute à cela le gameplay, on commence à tendre vers un titre extrêmement dur, un comble lorsque vous avez juste envie d’être le « méchant » et de vous détendre en massacrant tout sur votre passage.

Le feu, votre pire ennemi
Combat de boss

En effet, le contrôle de vos unités est simple à prendre en main : les touches directionnelles pour se diriger et la touche espace pour « attaquer ». Il va vous falloir maîtriser l’art d’encercler vos ennemies ou de les contourner, puis d’attaquer de toutes parts. Le truc, c’est que tout le monde ne suit pas au même rythme, parfois vous vous retrouvez avec la moitié de vos unités hors champ de caméra (car trop rapide par rapport aux unités), cueillant des champignons plutôt que de semer le chaos en ville. Une situation qui se répétera souvent et vous fera rager. Le pire, c’est que si vous ratez une carte d’un niveau, vous recommencerez avec les mêmes unités qu’au début de cette même carte. Autrement dit, si vous voulez vous rebâtir une armée digne de ce nom, il faudra reprendre au début du niveau.

Eh oui, encore...

L’armée visqueuse

Nous vous parlions de bâtir une armée et il vrai qu’il reste un point que nous n’avons pas encore évoqué. Avant de commencer un niveau, vous choisissez un apôtre qui possède certains bonus et certaines unités de départ, à vous de choisir votre style. De plus, au fur et à mesure de votre avancée dans un niveau, vous pourrez améliorer votre armée en y ajoutant de nouveaux arrivants. Ceci se fera grâce à l’or récupéré sur des cadavres ennemis ou grâce à des autels d’invocations. Les différentes unités se présentent sous forme d’un deck de cartes avec des caractéristiques différentes pour chacune des cartes. Il faudra bien choisir vos minions afin de parvenir à vos fins.

Carte de l'unité Worm
Explosion de boss
70

En définitive, Sea Salt semble être un titre passable mais ce n’est pas le cas. En l’état, le jeu est très imparfait. C’est dommage car tout ce qui fait la forme du jeu est impeccable ou presque, d’ailleurs l’ambiance vous donnera envie d’y rester. Dans le fond, il suffirait de modifier la manière dont on contrôle les unités, ainsi que de rééquilibrer certains ennemis, pour que le jeu devienne très agréable. Ceci dit, pour les joueurs patients, qui n’ont pas peur d’être salés, vous devriez jeter un coup d’œil à ce jeu fort prometteur.

L'histoire
L'ambiance très réussie
Le concept original
Les combats contre les boss
Le gameplay et le contrôle des unités
La difficulté pour de mauvaises raisons
Les arènes
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Eliot Denajar
Pixxel-Mania

Editor

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