Evil Geniuses
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 Troy Jaroslawski |
« Canadian » |
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 Nathan Valenti |
« nvK » |
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 Austin Trexler |
« Yung » |
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 Emilio Leynez Cuevas |
« Geoometrics » |
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 Ammar Albanna |
« Necrox » |
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Aaron Chung (Coach) |
« Gotcha » |
En bref
Position en Pro League ( NA ) : 1er.
Meilleur performance du roster au Six Invitational : Vainqueur (2017).
Le chiffre : 4. Comme le nombre de finales perdues par Evil Geniuses en 2018 (Six Invitational, Six Major de Paris, DreamHack Austin et US Nationals).
Dans le même groupe que : LeStream Esport, Nora Rengo, Penta Sports.
Comment ils vont sortir du groupe
La roue tourne. Et si vous n’y croyez pas, regardez le parcours de Canadian et ses coéquipiers. Vainqueurs de la Pro League et du Six Invitational dans la foulée, en 2017, les ex-Continuum ont depuis du mal à conclure avec leurs conquêtes internationales. La faute, en grande partie, à leur némésis - aka Penta Sports - par la suite devenue G2 Esports. Voilà déjà deux Majors de suite que les Européens remportent la grande finale juste sous leurs yeux !
Et puis demeure cette laborieuse démonstration de faiblesse face à Fnatic (tout droit venu de la ligue Asie-pacifique, la région la moins expérimentée sur Rainbow Six), en novembre dernier. Une humiliation en plein cœur de Rio, lors des finals de Pro League.
Trop c’est trop ! Evil Geniuses arrive avec un jeu retravaillé et rentre de pleins pieds dans ce Six Invitational en écrasant LeStream Esport, actuel second de la Pro League européenne. Un message directement envoyé à la tronche de Fabian et son équipe et sa team de G2, actuellement à la traine dans le Championnat d’Europe : « ne bougez pas, on arrive ! »
Le lendemain, soit 48 canettes de Monster Energy enquillées dans le foie de Canadian plus tard, les Américains ne tombent pas dans le guet-apens « Apacéen » des Japonais de Nora-Rengo, qui avaient pourtant battu Penta Sports.
Voilà Evil Geniuses en quart. Le seul bémol ? G2 Esports a été éliminé plus tôt dans la journée. Canadian ne voit alors plus aucun intérêt à poursuivre la compétition et s’en va demander de modifier le règlement pour organiser directement un match avec les rivaux de longue date, afin de récupérer le marteau de Sledge comme s’il s’agissait d’une ceinture de Boxe. Ce qui sera bien évidemment refusé par les admins.
Canadian.
Sur Rainbow Six, impossible de dissocier l’Amérique du nord de Canadian. Capitaine emblématique et joueur extrêmement talentueux, Troy Jaroslawski disputera cet événement devant son public national et dans une enceinte qu’il doit forcément connaître, étant ancien pratiquant de Hockey sur glace (la Place Bell, lieu du Six Invitational, accueillant régulièrement des matchs de cette discipline).
Comme évoqué dans plusieurs interviews, le Canadien n’a qu’une seule idée en tête : reconquérir le Sledgehammer (le trophée remis au vainqueur de ces Worlds), en faisant tomber G2 Esport (l’actuel tenant du titre), en finale. Au point d’en devenir une obsession ? A priori, oui. Mais quoi qu’il en soit, le bon Troy devrait assurer le show dans le jeu comme en dehors et régaler tous les observateurs.
Geoometrics.
Il sait se montrer efficace... lorsqu’il peut participer aux compétitions en présentiel et qu’il n’a pas de problèmes de visas ! Ancien joueur sur console et depuis ultra-expérimenté avec des passages dans quasiment tous les meilleurs rosters du pays au drapeau étoilé, Emilio Cuevas tentera de faire oublier son prédécesseur - BC - en emmenant son équipe au moins jusqu’en finale.
