Le prodige, Braxton Pierce aka swag sur Counter-Strike, ou plus récemment Brax sur ses réseaux, a rejoint la prestigieuse équipe coréenne de T1. C'est leur premier joueur pour Valorant et historiquement le premier joueur FPS de la structure. L'écurie triple championne du monde de League of Legends se positionne aujourd'hui dans les premières quant à la naissance d'une équipe esport pour le futur shooter de Riot Games. Si la Corée n'est pas présente sur Counter-Strike, une chose est désormais sûre : elle ne ratera pas le rendez-vous de Valorant.
Braxton Pierce est annoncé par T1 comme un prodige. C'est — en partie du moins — un surnom qu'il a pu avoir et ce presque à titre "posthume". swag, comme il se faisait appeler dans ses plus jeunes années, était très talentueux sur Counter-Strike et considéré par beaucoup comme l'étoile montante de la scène américaine. Si l’œil avisé de vous, lecteurs, s'accroche ici sur l'emploi du passé, c'est normal. Braxton, aujourd'hui âgé de 23 ans, est en effet banni de la scène professionnelle de CS depuis le 16 janvier 2015 ; il avait alors 18 ans. Il fait partie de cette liste très fermée des 7 joueurs — triés sur le volet pour leurs méfaits — bannis à vie par Valve. Quelques mois avant son bannissement, en août 2014, il s'incline avec son équipe dans ce qu'on appelle désormais le scandale des matchs truqués nord-américains. iBUYPOWER, très nettement favori pour son match à venir, encaisse ce jour là un surprenant 16-4. Il n'en faut pas plus pour que Valve mène son enquête et prouve la volonté des joueurs de perdre sciemment ce match après avoir parié — grâce à un intermédiaire — sur leur propre défaite.
Quelques années après un ban définitif du circuit Major de Valve sur CSGO, Swag, prend sa retraite du célèbre FPS pour tenter sa chance sur le prometteur Project A. Le FPS de Riot Games aussi appelé Valorant par la communauté ces derniers jours pourrait offrir un second souffle à la carrière de swag
Plus récemment, "Brax" a été un des premiers talents à se positionner et annoncer sa volonté de faire partie intégrante de la scène esport sur Valorant, certainement parce qu'il n'a finalement plus beaucoup d'attaches sur Counter-Strike.
Toujours est-il que T1, écurie largement réputée, fait malgré tout un choix qui n'est pas nécessairement celui de la sécurité avec ce recrutement. On sait que Brax a pu faire par le passé de mauvais choix, qu'il a pu (ou peut toujours) être impétueux. Il y a dans ce recrutement le choix d'une pépite, mais aussi d'un caractère, d'une figure à mettre en avant.
Sur Twitter, Brax est en tout cas très clair dans son plan. Il vient dominer. Pour T1 comme pour lui, l'ambition est de "construire la meilleure team au monde". Le joueur/streamer pourra, pour T1, jongler entre sa casquette de petit prodige banni, de tête brûlée et d'outsider. Reste à déterminer dans quel profil Brax s'épanouira le mieux au sein de la structure, et si sa casquette favorite sera aussi celle des dirigeants de T1.
Depuis son annonce en octobre 2019, Valorant se veut être un concurrent direct à l'indétrônable FPS de Valve, Counter Strike : Global Offensive. Après plusieurs leaks et la levée de l'embargo ce matin, faisons le point sur les similitudes déjà apparentes entre les deux jeux.
