Les Français tombent, mais ne se rendent pas. Et même lorsque leur chemin s’arrête, ces derniers ne déméritent pas. À l’image de la troupe d’Heretics qui, même après une déroute lors du duel franco-français perdu contre Vitality, a chèrement vendu sa peau contre Fnatic dans le lower bracket. Côté BIG, actuellement numéro un mondial au classement HLTV, difficile d’en dire autant. Son élimination — face à NiP (1-2), avec tout de même Nuke concédée sur le score de 26 à 28 — fait légèrement tache. Un peu moins que cette défaite lors de la première journée face à Sprout (0-2), mais quand même. Sans ne serait-ce qu'une victoire récoltée durant le tournoi, le trône de la bande d’Allemands est désormais en danger.
Tout cela faisant les affaires d’autres prétendants à la position de leader suprême de la scène Counter-Strike. Les autres représentants français engagés dans cet ESL One de Cologne, par exemple, pour qui tout se passe jusqu’ici de manière positive. Vitality ayant disposé de la Team Heretics et G2, avec ses éléments franco-serbes, l’ayant imité en devenant le bourreau des Brésiliens de MIBR.
Les choses devraient toutefois maintenant se corser pour les deux missionnaires français qui devront affronter respectivement (les 22 et 23 août) Astralis et Heroics. Deux équipes mieux classées que leurs prédécesseurs, mais qui restent — sur le papier — à portée de victoire. Astralis ayant dû procéder à de nombreux changements post-tournoi, et Heroic étant en dehors du top 10 mondial ; au contraire de Vitality (n°2) et G2 Esports (n°5). Enfin, dans l’autre groupe de l'événement européen en ligne, le français NBK et OG poursuivent leur bout de chemin, après avoir gagné contre NIP. Ils devront se débarrasser de Sprout, surprise de ce début de tournoi.
Finn Andersen sillonne le circuit compétitif de CS depuis plus de 15 ans. Passé par les plus grosses écuries — Fnatic, Astralis, FaZe Clan — il évolue aujourd’hui chez mousesports. Ayant tout vécu, ou presque — mais jamais une situation comme celle de la Covid-19 —, le danois de 30 ans raconte.
Photo : HLTV
