La Switch OLED, version révisée de la célèbre console de Nintendo, sortira le 8 octobre prochain. Cette date coïncide également avec le lancement de Metroid Dread, le petit dernier de la franchise développée par Mercury Steam. L'occasion était trop bonne. On a donc pu mettre la main sur le dernier bijou de la multinationale nippone durant deux heures dans la peau de Samus.
Cette session de jeu a été uniquement effectuée sur le mode portable de la Switch OLED.
- Machine : Switch modèle OLED
- Date de sortie : 8 octobre 2021
- Fabricant : Nintendo
- Prix : 349,99€
Tout miser sur l'OLED
Ce n'est un secret pour personne : l'atout charme de la nouvelle Switch est indéniablement son écran OLED 7 pouces. Avec ses bords plus fins, ses couleurs intenses et ses contrastes élevés, il fait la différence et cela frappe aux yeux. L'image est beaucoup plus propre, les nuances bien plus variées, le tout améliorant grandement l'expérience de jeu dans sa globalité.
La technologie OLED permet d'afficher les images en utilisant la lumière émise individuellement par chaque pixel. À l'inverse des écrans LCD, les écrans OLED ne sont pas rétroéclairés. Cela permet de faire apparaître des noirs bien plus profonds et des contrastes augmentés.
Si on doit dire quelques mots sur le jeu Metroid Dread avant de vous laisser le plaisir de lire notre test dédié, il faut bien avouer que la prise en main était très agréable. Revenir aux origines avec une aventure en 2D apporte du challenge. La satisfaction de réussir une mission ou de tuer un boss n'en devient que plus grande. Il s'agit d'un très bon jeu avec lequel jouer en mode portable.
La sortie simultanée de la console et du jeu vous donne l'occasion de profiter des nouvelles optimisations de la OLED tout en replongeant dans le vaste univers de la franchise Metroid. Un savant mélange entre novation et nostalgie, qui saura certainement ravir une partie des joueurs.
Une Switch tout confort
Au niveau des changements "mineurs", mais plus qu'appréciables, se trouve à la première position le support ajustable. Bien plus large que sur la première version de la console, cela permet de partager l'écran plus facilement afin de profiter du mode sur table à peu près partout.
Concernant la mémoire interne de la console, on double sa capacité puisqu'on passe de 32 Go à 64 Go. Cela ne vous permettra pas d'installer 50 titres sur votre profil mais aura le mérite de vous éviter d'acheter une carte microSD compatible dès le cinquième jeu téléchargé.
Bien que ce ne soit pas l'atout majeur de la Switch OLED, il faut tout de même noter que sa station d'accueil a subi quelques modifications qui sont les bienvenues. Elle comporte désormais deux ports USB, un port HDMI ainsi qu'un tout nouveau port Ethernet (et il était temps !). Votre connexion devrait en être que plus sable lors de vos sessions de jeu en ligne en mode téléviseur.
Ces améliorations offrent un modèle de Switch évidemment au-dessus de sa petite sœur. Quant à savoir si cela vaut le coup de craquer ou non, tout dépendra de votre budget mais aussi et surtout de l'expérience recherchée en tant que joueur car il privilégie largement le nomade.
Hybride mais pas trop
C'est en mode portable et sur table que la console prend tout son sens puisqu'on le rappelle, aucune amélioration de ses performances n'est à noter. On le regrette un peu d'ailleurs car dès que vous aurez docké la Switch OLED, il n'y aura plus aucune différence notable avec une Switch que l'on pourrait qualifier de "classique". La console est toujours bien considérée comme hybride.
Les haut-parleurs intégrés avec audio amélioré font la part belle à un son clair mais toujours en mode portable ou sur table. Tout a été misé sur cette façon de jouer ce qui est tout de même dommage lorsque l'on sait que la Switch est aussi et surtout une console de salon.
Vous avez toujours la possibilité de l'utiliser sur votre téléviseur. Néanmoins, si vous êtes plutôt habitué à exploiter la console de cette façon, l'intérêt d'investir dans le modèle OLED se perd. On ne parle même pas des manettes qui sont les mêmes, au centimètre près, ce qui n'évitera malheureusement pas les problèmes de Joy-Con Drift qui ne sont toujours pas réglés.
En somme, le modèle OLED de la Switch représente un peu tout ce qu'on attendait de la console de Nintendo dès son lancement en 2017. Les améliorations rendent l'expérience plus agréable mais cela a un coût. Libre à vous de débourser 349,99€ (presque 100€ de plus que la "classique") pour cette version améliorée. Si vous possédez déjà une console, à moins d'avoir une Light ou bien de jouer souvent en mode portable, elle sera plutôt destinée aux nouveaux utilisateurs.
La Switch OLED saura faire le bonheur des joueurs qui n'ont pas encore craqué pour la console hybride de Nintendo, ceux qui ont une version Light ou bien encore les mordus de nouvelles technologies qui souhaitent avoir un modèle dernier cri. Si vous possédez déjà une Switch et que vous attendez une amélioration des performances, vous n'allez malheureusement pas trouver votre bonheur avec ce modèle. Toutefois, il faut bien avouer qu'en mode portable l'écran OLED fait une réelle différence rendant l'expérience de jeu bien plus agréable.
Avant même qu’elle soit officiellement annoncée, la nouvelle version de la Switch était dans toutes les bouches. Le temps d’une petite heure, nous avons eu la chance de la tenir entre nos mains ! Voici nos impressions après avoir été ébloui par l’écran OLED de la petite hybride.
