Photo : Riot Games
Aujourd'hui, il y a très exactement 159 champions jouables sur League of Legends, sans compter les ajouts des personnages sur TFT. Le roster devient de plus en plus imposant, mais ce n'est que le résultat logique de la politique de Riot Games sur son MOBA. Il y a des patchs tous les 15 jours pour équilibrer le jeu et régulièrement, des nouveaux arrivants sont ajoutés au roster. En attendant Bel'Veth, les derniers en dates sont Renata Glasc, Zeri et Vex.
En parlant de ces 4 champions, vous ne remarquez pas une petite tendance ? Ce sont toutes des championnes, des personnages féminins, qu'elles soient humanoïdes ou non. Et si certains n'y verront qu'une coïncidence, on a eu la confirmation que Riot Games n'avait pas fait ça innocemment. Les développeurs ont mis dans les dernières sorties les femmes à l'honneur et ils devraient continuer dans cet axe à l'avenir.
Le ratio masculin/féminin dans les derniers personnages
* On a comptabilisé Bel'Veth dans nos calculs, même si le personnage n'est pas encore officiellement jouable
On ne peut pas vraiment parler de modèle ou de règle mathématique, mais on peut quand même observer une tendance. Si on regarde les derniers champions sortis, Riot Games semble avoir décidé de vraiment miser sur des champions féminins (80 %). Par le passé, la tendance était beaucoup moins marquée. Ryan “Reav3” Mireles (lead champion producer chez Riot Games) s'est exprimé à ce sujet sur Reddit en expliquant que cette tendance n'était pas due au hasard. Les équipes de production ont ainsi pris conscience il y a quelques années qu'il y avait beaucoup plus de champions masculins (ratio d'environ 60/40). L'objectif est à l'avenir de se rapprocher d'un ratio équilibré de 50/50. Pour cette raison, on devrait donc voir à court terme un peu plus de champions féminins pour rattraper le retard accumulé depuis la sortie du jeu.
League of Legends a beau être un jeu tiré d'un monde imaginaire, il est intéressant de voir que la communauté est souvent attentive à la représentativité des personnages. On a parlé ici du genre, mais régulièrement on a des demandes pour que Riot sorte des personnages de différentes ethnies, des personnages appartenant à la communauté LGBTQ+ ou encore des personnages "plus âgés".
Une équité homme/femme encore loin de faire loi sur la scène compétitive
Riot Games vise donc à proposer autant de champions féminins que de champions masculins. On peut saluer la démarche et ce n'est pas la première fois que ce géant du jeu vidéo fait des gestes pour la gente féminine. En revanche, si on s'intéresse à la sphère compétitive, on est encore très loin d'avoir une équité au sein des effectifs professionnels. Sur Valorant, on peut parler des Games Changers, un circuit exclusivement féminin qui a été salué par tous. Sur League of Legends, les circuits féminins et les équipes féminines manquent d'exposition et font souvent l'objet de moqueries.
Dans les ligues majeures qui sont officiellement mixtes, il n'y a pas de joueuse professionnelle (LCS, LEC, LCK, LPL...). On a eu le droit cette année à la première joueuse évoluant dans une ERL 1 en Europe (Caltys), mais son aventure aura au final tourné court.
Carlos "ocelote" Rodríguez Santiago a beau être espagnol, il entretient des relations plus que cordiales avec la France et sa communauté, contrairement à un certain Ibai. Le boss de G2 Esports est récemment tombé sous le charme d'une chanteuse française... qui est pour le moins inattendue.
