Photo : Hugues Pascot
La Karmine Corp déchaîne les foules et les représentants de la structure se savent constamment observés au microscope. Alors que les fans rêvent toujours plus gros, nombreux sont les chantiers qui font saliver le mur bleu... Si on parle en ce moment énormément d'accéder au LEC sur League of Legends, Kameto a attisé les flammes d'un autre projet chaud bouillant : une équipe sur CS:GO.
Même si c'est sur le MOBA que KC a réussi les plus belles performances (3 titres de champion d'Europe, un titre de champion de France), la structure a plusieurs cordes à son arc. Elle a ainsi des joueurs sur des jeux comme Valorant (Amilwa, Shin...), TFT (Double61...), Rocket League (itachi...) ou encore Trackmania (Bren). Ce ne serait donc pas totalement surprenant de voir la Karmine Corp s'attaquer à une nouvelle scène. Depuis sa création, elle vise toujours plus haut et toujours plus fort !
Un projet qui avance petit à petit
Attention, les fans peuvent rêver, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Kameto en stream a fait preuve d'une totale transparence. La Karmine Corp réfléchit à se lancer sur le FPS de Valve, mais il n'y a encore rien de signé ou de concret. Il ne faut donc pas s'attendre à voir KC débarquer à l'improviste au prochain Major de Rio. Mais une chose est certaine : cette scène compétitive l'intéresse. Par le passé, il y avait eu pas mal de rumeurs, mais le co-fondateur a révélé que ces dernières n'avaient jamais été fondées. En revanche, aujourd'hui les choses ont changé et il y a une véritable stratégie qui se met en place, pas à pas. C'est peut-être un trop petit pas pour les viewers, mais c'est en réalité un pas de géant pour la structure.
Les débats sont toujours virulents sur les réseaux et ce n'est pas si facile que ça de débarquer sur CS:GO, surtout pour une équipe qui n'a a priori pas d'historique ou de liens forts avec cette scène. En plus de couter cher, il est parfois difficile de vendre aux sponsors un partenariat pour financer une équipe sur un jeu qui oppose terroristes et anti-terroristes, avec des graphismes assez réalistes et une ribambelle d'armes (AK, MP9, famas...). En revanche, ce qui est certain c'est que CS:GO est une institution dans le monde de l'esport. Les compétitions sont très structurées et il y a toujours du spectacle. On ne peut pas vraiment se prétendre être une structure esport de premier plan, sans avoir mis les pieds sur le FPS de Valve.
CS:GO, un phénomène qui va exploser (à nouveau) en France ?
On ne peut pas dire que la France découvre aujourd'hui CS:GO. Des équipes tricolores ont déjà gagné des Majors, comme LDLC OL et aujourd'hui, ZywOo fait partie des meilleurs du monde. Mais dernièrement, il faut quand même souligner que les Français n'ont pas trop la cote, surtout si on regarde du côté de G2 Esports et dans une moindre mesure chez Team Vitality... CS:GO tend à prendre un peu la poussière chez les très jeunes.
Mais la Karmine Corp pourrait lancer une nouvelle dynamique, surtout si elle est suivie par d'autres acteurs. Dernièrement, Solary a ainsi teasé un éventuel projet sur Twitter avec une vidéo, toute en noir, mais avec le son d'une bombe posée sur un site. Aura-t-on le droit à un affrontement au sommet entre KC, Solary et Vitality à l'avenir ?
Les finales de la Ligue Française de League of Legends ont eu lieu hier, opposant BDS A. aux LDLC. Les coéquipiers d'Adam avaient réussi à sortir les vainqueurs de la saison régulière du Winner Bracket. Mais les Renards n'avaient pas dit leur dernier mot. Retour sur une soiré de folie !
