Le travail paie toujours ! Et ce ne sont pas les développeurs de Counter Strike 2 qui diront le contraire, puisqu'après 26 mises à jours implémentées en moins de 75 jours, le FPS commence à retrouver des couleurs en mettant fin à l'hémorragie du nombre de joueurs réguliers. A sa sortie, CS2 avait pourtant été beaucoup critiqué pour son manque de finition et pour quelques features inconfortables.
Counter Strike 2 était menacé par une descente aux enfers
Malgré un lancement qui avait logiquement fait beaucoup de bruits, Counter Strike 2 ne semblait pas transcendant aux yeux du public. La hype autour du FPS était retombée assez vite au début de l'année scolaire, et les données de SteamDB laissaient voir une inquiétante baisse du nombre de joueurs réguliers, jour après jour.
Du côté des joueurs pros et des teams compétitives, qui représentent un acteur de poids dans l'écosystème CS, le mécontentement était aussi au rendez-vous (games plus courtes, peekers advantage accru...). Bref, les voyants commençaient à sérieusement virer au rouge pour cette actualisation de l'un des FPS les plus cultes de l'histoire.
Une cadence soutenue pour sauver le jeu
Mais Valve n'était pas décidé à abandonner la partie si facilement. En moins de 75 jours, ce sont pas moins de 26 mises à jours qui sont déployées (soit un patch tous les trois jours en moyenne). Une cadence effrénée imposée aux développeurs, mais qui a fini par payer.
Début décembre, Counter Strike 2 enregistre son plus haut pic de joueurs simultanés (1,21 million) post-lancement et réalise même une augmentation du trafic par rapport à début novembre. Et même si le jeu n'a pas encore renoué avec l'âge d'or CS, il est entré dans une nouvelle dynamique, avec une communauté bien plus satisfaite.
Les tricheurs sont de retour sur Counter Strike 2, et pour tenter de lutter contre ces joueurs malhonnêtes, les équipes de Valve ont mis en place un nouveau système anti-cheat. Or ce dernier bannirait certains innocents !
