Les franchises, c'est parfois comme le vin ; il faut savoir les laisser maturer un peu pour mieux les apprécier. Très exactement 18 ans après le très estimé 28 Weeks Later, la franchise sanglante bourrée de zombies surexcités est de retour sur grand écran, avec le 28 Years Later de Danny Boyle. Pour beaucoup d'entre nous, c'est une licence horrifique découverte durant l'adolescence. Elle a aujourd'hui repris du poil de la bête, avec des infectés plus diversifiés et encore plus repoussants.
Il s'agit de l'un des blockbusters les plus attendus du début de l'été, et il ne rate pas son lancement puisque les premiers retours critiques à son sujet sont pour la plupart dithyrambiques. Si vous deviez vous enfermer dans une salle fraiche pour fuir la canicule du mois de juin, alors autant le faire pour un bon film, et pourquoi pas pour celui-ci si vous aimez les frissons ?
Les infectés aussi ont le droit de progresser !
Des décennies après la rage dévastatrice qui a anéanti la société britannique, une nouvelle menace émerge. Alors que les survivants tentent de reconstruire un semblant de civilisation, une souche mutée du virus refait surface, plus virulente et adaptable que jamais. Ce nouveau fléau pousse l'humanité au bord de l'extinction, forçant les quelques bastions restants à lutter pour leur survie face à une horreur évoluée et implacable.
Voilà donc le pitch de 28 Years Later. La recette reste celle du second film, dans les grandes lignes, mais cette fois les survivants s'isolent et forment des sociétés presque archaïques. Parallèlement à la tentative de reconstruction, on observe donc le retour de la déviance et de la folie humaine. Pour marquer aussi le décalage chronologique avec les premiers films et pour mieux nous surprendre, Danny Boyle invite dans le film les "Rampants" et les "Alphas", de nouveaux types d'infectés.
Un réel succès critique
C'est pour l'instant un retour gagnant pour cette licence horrifique. Loin de décevoir et de souffrir des comparaisons avec les deux premiers opus, elle explore d'autres directions de la thématique post-apocalyptique... en plus de faire toujours aussi peur et de profiter pleinement des nouveaux standards techniques. Sur le site de référence RottenTomatoes, les critiques cinématographiques agrégées auréolent le long-métrage d'un très solide 92% de moyenne. Sur IMDB, la moyenne des appréciations des spectateurs s'élève à 7,3/10.




