Attendu pour la rentrée prochaine en septembre, Borderlands 4 continue de se révéler via des courts-métrages plutôt sympathiques. Et le dernier en date est un peu spécial, puisqu'en plus d'envoyer du lourd visuellement, il est possible qu'il mette un petit tacle également à l'industrie du jeu vidéo, voire même du monde en général si on voit large.
Le nouveau trailer de Borderlands 4 taille le monde du JV ?
Cette dernière bande-annonce en date nous présente un nouveau personnage du jeu, Rafa, un exo-soldat à l'armure surpuissante et presque "vivante".
Il raconte son histoire dans laquelle on peut voir que son armure provient de la société Tediore, via le Projet : Liveframe. Une armure dont le directeur fait la démonstration non sans douleur, avant de déclarer devant tout un public la terminaison du projet.
La raison : faire des économies. Et pas seulement des économies d'argent mais également de personnel puisqu'après avoir montré que ces armures peuvent fonctionner même sur un être non-vivant, il dézingue littéralement tous ses employés devant tout le monde. Une armée d'armures zombies sont alors tout se qui se tient entre Rafa et le directeur de la société. Mais Rafa arrive à se défaire de ce dernier, devenant le seul exo-survivant de ce carnage sanglant.
Si on prend cette cinématique dans un angle un peu plus idéologique, on pourrait penser qu'il y a des similitudes entre les dirigeants des grosses entreprises dans notre monde et le directeur de Tediore, qui n'ont plus aucun scrupule à se séparer de leurs employés, même les plus doués, au nom des économies.
L'armure en question rappelle évidemment également l'IA, qui commence à remplacer les humains petit à petit, et cette cupidité au prix des employés est plutôt d'actualité dans le monde du jeu vidéo, avec les nombreux licenciements qui ont lieu un peu partout. Mais on pourrait même appliquer cette comparaison avec un angle plus large, sur notre monde en général !
Un peu osé, non ?
Dans les faits, Borderlands a toujours été une licence avec des histoires et des batailles sous fond d'anticapitalisme et autres convictions où "les plus petits doivent battre les plus forts".
Ce 4ème épisode ne semble pas déroger à la règle, mais quand on pense qu'il y a encore quelques semaines, le directeur du studio, Randy Pitchford, prenait les fans pour des imbéciles en justifiant pourquoi le prix du jeu était 80€, et que "vous n'aurez aucun problème à payer ce prix si vous êtes un vrai fan", c'est compliqué à encaisser.
Surtout quand quelques jours après ses déclarations, il s'est excusé pour ses propos, annonçant dans la foulée que Borderlands 4 allait au final coûter 70€, moins cher que prévu. On imagine que les précommandes ne devaient pas être nombreuses...
Liaisons avec le monde réel à part, les bandes-annonces de Borderlands 4 ont l'air sacrément quali, et on a étrangement hâte de voir quel sera le ressenti manette en main. Car même s'il paraît un peu sous-coté pour le moment, le jeu de Gearbox Software pourrait bien être l'une des bonnes surprises de la rentrée.







