Dans le paysage vidéoludique, rares sont les jeux dont la trajectoire est aussi surprenante que celle de Valheim. Connu aujourd’hui comme un incontournable du genre survival, le titre d’Iron Gate n’a pourtant pas toujours eu cette vocation. À l’origine, il devait s’agir d’un battle royale inspiré de la mythologie nordique, un concept radicalement différent de l’expérience coopérative que les joueurs connaissent.
À la Gamescom 2025, le producteur Andreas Tomasson et le directeur créatif Robin Eyre ont levé le voile sur cette genèse méconnue et partagé leur vision de ce qu’aurait pu devenir leur création.
Valheim : d’un projet compétitif à une aventure coopérative
Lors de l’entretien avec Lauren Bergin pour le site PCGamesN, Robin Eyre a expliqué que Valheim n’était pas destiné, à la base, à devenir un jeu de survie :
Cette décision a profondément influencé l’identité du jeu. Alors que le marché du battle royale explosait avec Fortnite et PUBG, Iron Gate a choisi de miser sur la construction, l’exploration et la coopération. Ce parti-pris a permis à Valheim de se démarquer et de s’imposer comme une référence incontournable du survival.
Vers un retour aux sources ou de simples délires créatifs ?
Même si le jeu est aujourd’hui solidement ancré dans le genre survie, l’idée d’un mode battle royale n’a pas totalement disparu :
Ces échanges montrent qu’Iron Gate ne manque pas d’idées, certaines sérieuses, d’autres beaucoup plus décalées. Qu’il s’agisse d’un véritable mode alternatif ou d’un simple clin d’œil humoristique, l’équipe semble prête à expérimenter tout en restant fidèle à la philosophie qui a fait le succès du jeu.









