En 2016, lorsque l'application mobile Pokémon GO est sortie, il y a eu une telle effervescence mondiale que personne n'a pu échapper au phénomène dans les parcs et dans les rues. On pourrait croire que le titre phare de Niantic a perdu de sa superbe au fil des années mais ce n'est pas vrai. La vérité c'est que le jeu mobile où l'on peut capturer des monstres de poche en réalité augmentée n'a jamais été aussi populaire qu'aujourd'hui. Alors qu'il célébrera ses dix ans en juillet 2026, Pokémon GO arrive désormais à convaincre sa base fidèle de joueurs de rester, mais aussi à de nouveaux dresseurs et de nouvelles dresseuses de le découvrir. Après tout, c'est devenu un titre générationnel et qui de mieux que Moïse Kabongo, "couteau suisse marketing" du jeu comme il aime s'appeler, pour m'expliquer ?
Pokémon GO aura 10 ans l'année prochaine et il n'a jamais été aussi populaire
A l'occasion de l'événement Méga-évolution à Paris, le weekend du 13 et 14 septembre 2025, j'ai pu assister à quelque chose que je n'avais encore jamais vu. Je couvre Pokémon GO sur le site MGG depuis son lancement, j'ai assisté à bon nombre de GO Fest et de Safari, j'ai suivi le phénomène avec ses hauts et ses bas, sa renaissance pendant le confinement, et pourtant je n'avais encore jamais vu à quel point Pokémon GO pouvait attirer de nouvelles personnes constamment.
Les gens qui jouaient en 2016 sont désormais parents et montrent à leurs enfants tout ce qu'il est possible de faire sur l'appli qui a complètement changée, il faut bien l'admettre, depuis toutes ces années. Partage entre amis, échanges, combats, ligue pvp ou encore activités pour nous inciter à marcher… Voilà qu'aujourd'hui, Pokémon GO s'invite à Paris pour un événement grandeur nature, en collaboration avec la licence principale. Un deux-en-un gratuit qui fonctionne à merveille puisque les joueurs et joueuses du monde entier peuvent alors profiter de stands décorés à la façon d'Illumis, essayer le prochain jeu vidéo Légendes Pokémon Z-A et surtout participer à un rallye tampons sur Pokémon GO afin de gagner une chance d'être tiré au sort pour un voyage au Japon.
D'ailleurs, en parlant du pays du soleil levant, c'est là-bas que les tampons ont le vent en poupe et c'est bien la première fois qu'un événement comme celui-ci a lieu en Europe.
Selon Moïse, “cette activation globale entre Pokémon et Pokémon GO permet justement de faire venir un maximum de monde afin d'attirer les nouvelles générations et surtout de renforcer l'objectif premier de Pokémon GO : créer du lien entre les personnes.” Il a raison. Quoi de mieux que de se retrouver physiquement pour faire la chasse aux tampons à travers Paris ? En plus d'un événement rondement mené, je me suis essentiellement rendue compte sur place que la France était une véritable plaque tournante pour Pokémon GO. Avec le festival en juin dernier et ce rallye tampons, c'est probablement ici qu'attirer de nouvelles personnes est le plus facile.
Pourquoi Pokémon GO marche encore autant aujourd'hui ?
Moïse m'explique qu'au-delà de la popularité certaine des monstres de poche et la force majeure de la communauté, “c'est le fait que les équipes de développement essaient d'être au maximum à l'écoute des joueurs qui permet au titre de continuer sur sa lancée.” Avec le programme de community ambassador par exemple, des personnes dédiées passent leur temps à discuter avec la communauté pour savoir ce qu'il faudrait améliorer, ce qu'il faudrait ajouter ou supprimer, et ce n’est pas près de s’arrêter.
Je le redis, si jouer à Pokémon GO sur la Lune peut paraître complètement fou et immature aujourd’hui, je suis pourtant persuadée que dans quelques décennies, le jeu phare de Niantic aura certes évolué, mais d’une telle manière qu’il réussira toujours à innover et à permettre aux générations futures de capturer disons le monstre de poche numéro 3000 du Pokédex sur le satellite naturel de la Terre. La licence Pokémon au global n’est pas prête de s’évaporer et si le 10ème anniversaire de Pokémon GO sera déjà un très beau palier à atteindre, je pense que John Hanke avait raison lorsqu’il m’a dit, un jour, que le jeu mobile serait “encore là dans 100 ans”.








