La bêta fermée de Call of Duty Black Ops 7 n’a pas encore eu le temps de s’installer correctement que déjà, un vieux problème refait surface : les cheaters. Malgré un système anti-triche censé être plus robuste que jamais, notamment avec l'ajout du Secure Boot, plusieurs joueurs affirment avoir croisé des adversaires équipés de wallhacks et d’aimbots dès leurs premières parties. Un constat amer qui vient ternir l’enthousiasme autour du prochain FPS d’Activision.
Des témoignages inquiétants dès les premières heures de la bêta de Black Ops 7
Tout est parti d’un clip publié sur Reddit par le joueur et utilisateur répondant sous le pseudo de dwozie. Dans sa toute première partie, il se fait éliminer presque instantanément après être apparu sur la map. Jusque-là, rien d’anormal à première vue… sauf que la killcam raconte une autre histoire : son adversaire semblait clairement voir à travers les murs et a enchaîné des tirs à la tête avec une précision assez louche il faut bien l'admettre. Résultat, lui et son coéquipier se sont fait sortir en un clin d’œil.
Depuis, les témoignages de joueurs s’accumulent. L'un d'eux raconte avoir déjà croisé une dizaine de cheaters dans la journée, un autre parle de trois games infestées sur douze jouées. Sur X (anciennement Twitter), des vidéos circulent montrant des “joueurs” qui s’amusent à exhiber leurs logiciels de triche en pleine partie, comme pour narguer Activision. De quoi refroidir pas mal de monde qui voulait alors découvrir le nouveau titre d'Activision.
Secure Boot va-t-il tenir le coup face aux cheaters de Black Ops 7 ?
Pour rappel, Activision a récemment mis en avant le Secure Boot de Windows 10 et 11, censé empêcher les programmes non autorisés de se lancer, afin de bloquer une bonne partie des triches. Mais comme souvent dans l’histoire de la licence, les tricheurs semblent déjà avoir trouvé la faille. Ce n’est pas une surprise totale quand on sait que Warzone et Black Ops 6 avaient déjà souffert de ce fléau… mais ça fait tache à seulement quelques jours du lancement officiel.
Ce problème n’est d’ailleurs pas exclusif à Call of Duty : la bêta de Battlefield 6 avait elle aussi été parasitée par des cheaters, mais EA avait expliqué avoir réussi à bloquer pas moins de 330 000 tentatives. Une preuve de plus que, peu importe les moyens mis en place, les cheaters trouvent toujours un moyen de ruiner l’expérience.
Activision assure que son système de détection tourne à plein régime et que des bannissements sont déjà tombés. Mais la communauté reste méfiante. L’éditeur réussira-t-il à contenir la vague avant la sortie du jeu ? Réponse dans les semaines à venir, avec un enjeu crucial : préserver le plaisir de jeu pour les honnêtes joueurs.







