Décidemment, Ubisoft ne parvient plus à éviter la moindre controverse au sujet de sa licence phare, Assassin's Creed. Après avoir écopé de polémiques stériles en raison de son protagoniste Yasuke, samouraï noir du Japon féodal dans Assassin's Creed Shadows, voilà que l'éditeur se fait rosser par la communauté pour sa trop grande prudence et sa peur de déclencher de nouveaux débats !
Ubisoft a en effet décidé d'annuler le prochain opus AC, qui nous aurait fait voyager aux Etats Unis, juste après la Guerre de Sécession, pour y incarner un ancien esclave noir formé aux assassinats, et chargé de combattre le Ku Klux Klan naissant. Frileux, l'éditeur a jugé que ce thème central n'était pas le bienvenu au regard du climat politique tendu en Occident, et plus particulièrement aux Etats-Unis. Une décision très regrettable, selon de nombreux fans.
Ubisoft veut faire consensus, et ne plus diviser la communauté
C'est un reporter du site GameFile qui a été le premier à révéler qu'Ubisoft aurait annulé le développement d'un ambitieux jeu Assassin's Creed, dont l'époque et le concept étaient pourtant validés en 2024. Cette décision radicale a été prise par crainte de générer une controverse politique majeure, l'éditeur jugeant le climat politique actuel aux États-Unis excessivement tendu et délétère. Les développeurs ont donc préféré mettre aux oubliettes l'opus qui aurait traité de l'après guerre de Sécession, et de la fin de l'esclavage aux USA.
L'objectif était d'éviter tout risque de bashing et de réaction négative liée aux thèmes sensibles potentiellement abordés, illustrant l'impact du contexte social sur la production vidéoludique.
Beaucoup de fans pensent qu'on a perdu un trésor...
La source captée par GameFile rapporte déjà que certains développeurs de chez Ubisoft ont grincé des dents en apprenant cette annulation. Mais quand cette nouvelle est arrivée aux oreilles de la communauté, de nombreux fans ont aussi exprimé leur vive déception sur les réseaux sociaux. Ubisoft a choisi de jouer la carte de la prudence extrême, en évitant tout jeu qui serait clivant. Sauf que ce thème aurait ravi une grande partie de la playerbase, tout en collant parfaitement à l'esprit et à la narration AC. Certains vont même jusqu'à blâmer la "lâcheté" d'Ubisoft, et regrettent le fait que les développeurs ne puissent pas laisser libre cours à leur créativité en raison du climat politique.
Et il faut bien admettre que si Tarantino nous avait privé de Django Unchained, sous prétexte de ne pas vouloir faire de vague, il y aurait aussi eu de quoi faire la tronche.






