Alors que la sortie d’ARC Raiders approche à grands pas, la hype autour de l'extraction-shooter-looter signé Embark Studios est toujours bien présente chez les joueurs lorsque l'on se penche sur les RS. Et après un week-end de bêta ouverte très concluante, le studio suédois s’apprête à lancer son jeu dans une période particulièrement chargée, coincé entre deux mastodontes : Battlefield 6 et Call of Duty Black Ops 7.
Mais pour le PDG d’Embark et ancien patron de DICE, pas question de paniquer.
“C'est comme ça”, une sortie risquée, mais assumée
C'est en effet dans une interview accordée à Edge Magazine (via Gamesradar) que Patrick Söderlund, le PDG d'Embark, a reconnu la complexité du calendrier. Il explique alors que « nous avons travaillé sur ce jeu pendant si longtemps, il fallait qu’il sorte à un moment donné ».
Initialement prévu pour la période de Noël, ARC Raiders débarquera finalement le 30 octobre 2025, soit trois semaines après la sortie record de Battlefield 6, et deux semaines avant celle de Black Ops 7, une fenêtre particulièrement risquée pour une nouvelle franchise.
L’ancien PDG de DICE, désormais à la tête d’Embark Studios, ne semble pourtant pas inquiet, et il a même avoué que « c’est étrange de rivaliser avec Battlefield, car nous l’avons créé », rappelant que de nombreux anciens développeurs de DICE travaillent aujourd’hui sur ARC Raiders. Surtout, Söderlund ne voit pas la situation comme un affrontement, mais comme une cohabitation.
Un shooter à part, dans un genre ultra-compétitif
Si la période de lancement inquiète certains, ARC Raiders compte sur sa différence pour se faire une place. Là où Battlefield et Call of Duty misent sur l’action frénétique et la guerre totale, Embark opte pour un rythme plus tactique, centré sur la survie, la coopération et la tension constante des missions d’extraction.
Ce positionnement unique pourrait bien séduire un public en quête d’alternatives aux FPS traditionnels. Mais la concurrence est rude : Escape from Tarkov et Hunt Showdown dominent encore le sous-genre, tandis que d’autres comme The Cycle Frontier ont échoué à fidéliser leurs joueurs.
Le récent Server Slam d’ARC Raiders, qui a attiré des milliers de participants, laisse cependant espérer un lancement solide. Le véritable défi viendra ensuite : garder la communauté engagée sur la durée, dans un marché où la moindre erreur peut être fatale.
En attendant le 30 octobre, une chose est sûre : entre son pedigree prestigieux, son univers rétrofuturiste et son gameplay exigeant, ARC Raiders ne cherche pas à être un nouveau Battlefield, il veut être son propre champ de bataille.







