Baldur’s Gate 3 regorge de capacités spectaculaires, et parmi elles, la transformation en animal grâce à la Forme Sauvage du druide est à la fois l’une des plus puissantes et des plus imprévisibles. Utile en combat, ludique en exploration… mais, malheureusement, redoutable pour vos cinématiques, cette compétence peut ruiner les scènes les plus intenses du jeu si elle est utilisée au mauvais moment.
Une transformation qui peut gâcher les cutscenes les plus intenses de Baldur's Gate 3
Dans Baldur’s Gate 3, les druides peuvent se métamorphoser en diverses créatures grâce à la capacité Forme Sauvage (Wild Shape). Une mécanique puissante et souvent décisive au combat, mais aussi… imprévisible, surtout en dehors des phases de jeu libre. Ce que plusieurs joueurs découvrent à leurs dépens, c’est que cette transformation ne fait pas bon ménage avec les cinématiques cruciales.
Un joueur du nom de GloopTamer en a fait les frais sur Reddit, partageant sa mésaventure dans un thread devenu viral : après avoir vaincu un boss important de l’Acte 3, son personnage, resté transformé en dilophosaure, a assisté à une cinématique dramatique… sans changer de forme.
Pour l'utilisateur HyphenPhoenix, c'est son aigle géant qui est venu se retrouver au milieu de la cinématique du redoutable Spectateur.
Un glitch marrant qui peut se révéler problématique
Ces situations font sourire, mais elles révèlent une limite technique bien réelle. Baldur's Gate 3 tente de gérer toutes les configurations possibles entre les races jouables, les tailles de personnages, les équipements… et, ici, les formes animales. Certaines cinématiques forcent la sortie automatique de Forme Sauvage, dans les dialogues romantiques ou les scènes clés avec Halsin, par exemple, mais d'autres, notamment après ou avant un combat, n’ont pas qu’un effet comique : elles peuvent avoir des conséquences mécaniques. Des répliques peuvent ne pas apparaître, des quêtes peuvent rester incomplètes faute d’avoir pu interagir correctement avec les personnages impliqués, et des scènes entières peuvent être désynchronisées, brisant l’émotion ou la tension prévues.
Malgré ces bizarreries, Forme Sauvage reste une des capacités les plus amusantes du jeu — et aussi l’une des plus fidèles à l’esprit D&D. Mais elle demande un minimum de prudence. Avant de lancer une action de combat finale, ou d’explorer une zone où une cinématique pourrait être déclenchée, mieux vaut reprendre forme humaine. C’est une précaution qui peut éviter des moments gênants… ou irrécupérables, surtout en fin de partie.







