Hyrule Warriors Les Chroniques du Sceau est un épisode assez particulier pour la série qui court déjà depuis 10 ans : il apporte enfin des éléments canons qui permettent de comprendre le scénario du jeu dont il reprend l'univers. Mais ce n'est pas la seule chose qui vient bousculer l'ordre établi avec le soft Nintendo Switch 2.
Toujours vilain, mais enfin fluide
Oui les ennemis pop toujours à 3 mètres, oui l'aliasing est encore plus présent, avec des cages d'escaliers sur 15 étages qui déchirent les contours de chaque personnage et enfin, oui, on a toujours l'impression d'être face à un jeu qui a 2 générations de retard globalement. Mais voilà : si le visuel n'est pas rutilant, le jeu se permet tout de même de tourner à 60 images par seconde en permanence, sauf allez, 2 ou 3 accrocs sur nos 30 heures de jeu. Et cette fluidité est d'une importance capitale, surtout pour des jeux comme les musou, qui promettent une action frénétique face à des hordes de plusieurs dizaines d'ennemis.
Du coup, les graphismes médiocres "passent", parce que ça reste beau à regarder : la mise en scène est top, le moveset de la plupart des héros est impressionnant et le gameplay reste agréable à pratiquer, grâce à la précision offerte par les sacro-saints 60fps. Tout le contraire de l'Ere du Fléau, le précédent Zelda Switch de Koei Tecmo, qui ramait comme c'est pas permis, et qui devenait donc une véritable corvée à parcourir. Hyrule Warriors Les Chroniques du Sceau est une nouvelle preuve que Nintendo a fait les bons choix avec sa machine, en privilégiant la fluidité à la fidélité graphique : la première apporte vraiment quelque chose au joueur, contrairement au second.
Avec la Switch 2, Nintendo fait les bons choix
Vous avez surement vu Pokémon Z-A, ou encore Donkey Kong Bananza : des jeux à la qualité visuelle toute relative, mais qui s'emploient davantage à offrir un confort de jeu intouchable. Dans le cas de Pokémon, comme pour Hyrule Warriors, les 60 images par seconde font que l'on pardonne bien plus facilement ses errances techniques présentes depuis bientôt des décennies. Quant à Bananza, il s'emploie à rendre tous ses terrains de jeu destructibles de la cave au grenier ce qui, quoique l'on pense du jeu, est un véritable tour de force sur une technologie conçue pour le mobile.
Cette nouvelle génération de consoles Switch, si elle n'apporte pas de gimmick aussi important que sa grande soeur, réussit tout de même à faire passer les bons messages sur l'emploi de la technique chez le constructeur, du moins sur les jeux de cette première année. Et ça risque fort de continuer : on vous recommande le trailer de Metroid Prime 4 du 30 octobre, y a quand même de quoi avoir le sourire !







