The Blood of Dawnwalker, le nouveau RPG de fantasy sombre signé Rebel Wolves, promet une liberté de jeu presque sans limites. Derrière ce projet, on retrouve Konrad Tomaszkiewicz, ancien directeur de The Witcher 3, et d’autres vétérans de CD Projekt. Leur ambition ? Donner aux joueurs un monde ouvert où tout peut arriver, y compris l'élimination des personnages les plus importants.
The Blood of Dawnwalker : un RPG d’une liberté radicale
L'ambition du studio est d'offrir une liberté absolue… même sur les personnages normalement considérés comme étant “intouchables” étant donné leur importance dans l'histoire. Contrairement à de nombreux RPG modernes, ici, tous les PNJ peuvent être tués, qu’il s’agisse d’un simple villageois ou d’un personnage majeur. Tomaszkiewicz explique qu’ils ont voulu rompre avec la tradition : dans The Witcher 3, les personnages clés étaient immortels, mais pas dans Dawnwalker. Cette capacité à supprimer n’importe qui n’est pas purement cosmétique : cela change profondément la narration. Certaines quêtes peuvent être altérées, voire annulées, si vous décidez de tuer des figures centrales.
En parallèle, la soif de sang de Coen peut entraîner des meurtres involontaires, ajoutant de la tension morale : si vous ne freinez pas votre appétit, certaines vies seront sacrifiées.
Dragon's Dogma 2 est un autre jeu ayant fait ce choix radical de design, mais les morts plus ou moins accidentelles, dont le massacre de toute une ville, ont eu tendance à frustrer. Capcom avait anticipé le problème en offrant un outil spécifique, mais coûteux au joueur pour ramener les PNJ morts à la vie.
La confrontation immédiate avec le boss final : un pari risqué pour une conclusion rapide
L’une des caractéristiques les plus audacieuses de The Blood of Dawnwalker est la possibilité de se diriger dès le début vers le boss final, un vampire ancien et puissant nommé Brencis. Selon les développeurs, le jeu fonctionne comme un “sandbox narratif” : l’objectif est clair, mais la façon de l’atteindre dépend entièrement du joueur.
Cependant, cette route aussi rapide que directe n’est pas facile : attaquer directement le boss sans préparation est extrêmement difficile. Le jeu encourage donc à explorer, à accomplir des quêtes secondaires, à recruter des alliés et à améliorer Coen, le héros, avant de tenter l’assaut final. Cela ne manque pas de faire penser à ce que proposait The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Link pouvait directement se lancer à l'assaut du château et affronter le boss final en sortant du tutoriel, mais seuls les meilleurs joueurs, avec une stratégie bien pensée pour gérer les capacités de cet ultime combat, y sont parvenus.
Le temps comme ressource stratégique
Un autre élément clé du gameplay de The Blood of Dawnwalker : le temps est limité, ce qui contrebalance la liberté offerte. Coen dispose de 30 jours (et nuits) pour sauver sa famille, mais le temps n’avance que lorsque le joueur réalise des actions. Cela pousse à faire des choix stratégiques : rester à explorer ou se concentrer sur l’objectif principal. Cet aspect du jeu déplait déjà à certains joueurs qui aiment prendre leur temps, mais si le jeu offre autant de liberté que promis, alors abandonner la famille du protagoniste doit aussi être une option.









