
L'actualité économique du jeu vidéo est au beau fixe, malgré des répercussions évidentes de la crise que traverse le monde. Personne n'est épargné, et certainement pas ce loisir. Cependant, les investissements continuent d'affluer pour notre plus grand bien, tout en créant un paradoxe : à l'heure où l'industrie vidéoludique n'en finit d'investir des millions dans des centaines de projets, la tendance est à la communication avec la communauté de joueurs. Depuis le début de l'année 2012, et plus précisément en février, émerge un mouvement nouveau où les joueurs ne sont plus un simple public mais des acteurs engagés dans le développement des jeux qu'ils affectionnent.

Le processus créatif ne se retrouve plus dans la mécanique de développement appliquée depuis une quinzaine d'années. La source de ce renouveau n'est autre qu'Internet et son web 2.0, basé sur l'interaction sociale entre internautes. Les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête, ont donc un poids sur le développement de certains titres. Parce que nous parlons ici d'une tendance, et non pas d'une politique générale de l'industrie, seuls certains studios ou éditeurs engagent cette démarche. La question est de savoir si le joueur n'a pas outrepassé sa place, s'immisçant peut-être trop en profondeur dans le développement.



