Depuis ses débuts, Hideo Kojima a imposé une vision singulière du jeu vidéo, mêlant narration cinématographique et innovations technologiques. Pourtant, un aspect intrigue régulièrement les fans : pourquoi ses jeux, bien que développés au Japon, font-ils si peu appel à des acteurs japonais ? À l’occasion de la sortie de Death Stranding 2: On the Beach, le créateur a répondu avec transparence à cette question, évoquant des freins techniques, linguistiques et esthétiques.
Pourquoi les jeux de Kojima comptent si peu d’acteurs japonais
Avec la sortie récente de Death Stranding 2: On the Beach, une question récurrente revient dans la presse spécialisée japonaise : pourquoi les jeux de Hideo Kojima, pourtant produits à Tokyo, font-ils si peu appel à des acteurs japonais ? À cette interrogation posée par IGN Japan, le créateur de Metal Gear Solid a répondu avecfranchise, levant le voile sur plusieurs obstacles techniques et créatifs.
Selon Kojima, la principale raison de ce choix repose sur une logistique bien précise : la plupart des enregistrements ont lieu à Los Angeles, dans un environnement anglophone.
Un réalisme technologique encore imparfait, même pour Death Stranding 2
Au-delà des questions de localisation, Kojima expose un problème rarement abordé dans l'industrie : la complexité technique liée à la représentation fidèle de certaines caractéristiques physiques.
Selon Kojima, les textures de peau marquées (rides, pores apparents, taches) sont plus simples à modéliser de façon réaliste. Cela expliquerait en partie pourquoi les acteurs occidentaux, plus âgés ou au teint moins uniforme, sont privilégiés dans ses productions. Il précise toutefois avoir fait des avancées notables sur ce point.
Loin d’écarter définitivement les talents japonais de ses œuvres, Kojima laisse entendre qu’il aspire à les mettre davantage en lumière. Il évoque même la possibilité de situer un jour l’un de ses jeux entièrement au Japon — une rupture majeure avec ses créations précédentes, quasi exclusivement ancrées dans des contextes internationaux.






