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Le Recap LFL — Semaine 1 : C'était mieux que le LEC.

Le Recap LFL — Semaine 1 : C'était mieux que le LEC.
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Pour l'ouverture de la saison, la LFL a frappé fort ! Entre upsets, backdoors et remontadas, le moins qu'on puisse dire c'est que le spectacle était au rendez-vous... On revient en clips et en texte sur une Superweek d'anthologie qui éclipse aisément la hype de la reprise du LEC...

Le Recap LFL — Semaine 1 : C'était mieux que le LEC.
⚠ ALERTE SPOILER ⚠

Vous avez manqué les matchs et vous n'avez pas eu le temps de regarder les rediffusions ?

Vous cherchez un condensé de l'action, pour vous mettre à jour avant la prochaine semaine ?

Alors cet article est fait pour vous.

En revanche, si vous souhaitez éviter les spoilers, nous vous encourageons à passer votre chemin...

La Ligue française de League of Legends entame cette année sa troisième saison compétitive et, jamais la tension n'a été aussi perceptible. Des dix équipes engagées dans la compétition, on en compte au moins six sinon sept qui pourraient prétendre au titre de champion du segment de printemps — et peut-être, plus tard, à celui de champion de la LFL ou des European Masters.

Cette semaine, les affrontements ont été féroces et le spectacle a de toute évidence été au rendez-vous. Il s'agissait d'une Superweek placée sous le signe de l'excellence. Que ce soient les résultats incroyables en termes de spectateurs, ou tout simplement le niveau de jeu déployé au cours des derniers jours, on ne saurait être plus fiers de la LFL.

  • Retrouvez nos Wikis dédiés à chacune des équipes en lice pour suivre l'actualité et le quotidien de vos rosters favoris !
BDS
GO
GW
IZI
KC
SLY

Jour 1 : Dans les starting-blocks

Plutôt qu'un enchaînement de pavés, quelques minutes de vidéo seront certainement plus à même de vous résumer la journée d'hier... On en profite pour revenir sur les chiffres incroyables réalisés par la LFL lors de sa première soirée : plus de 130 000 spectateurs en pic répartis sur trois streams simultanés...

Jour 2 : Bandes organisées et démonstrations de force

GameWard vs Solary

Pour leur second match en LFL, et après la fessée infligée par BDS lors de la première soirée, les GameWard avaient de l'énergie à revendre ainsi qu'un message à faire passer. Et, force est de constater qu'ils y sont parvenus, non sans pétiner les cadavres encore fumants de Solary sur leur passage. Beaucoup moins fébrile que le premier jour, loulex était le métronome de l'équipe et, tout pathing-god qu'il est, punissait systématiquement les erreurs de Solary. A la 16e minutes, Solary tente un move en toplane mais s'engage beaucoup trop profondément dans la défense de l'équipe boulonnaise. L'équipe tourangelle s'empale sur le Aatrox de Irrelevant et son Goredrinker complètement fumé, laissant tout le temps à la Akali de toucouille de finir le travail...

De là, il ne s'agissait que d'une question de temps. 8/1 à 18 minutes de jeu, 11/1 trois minutes plus tard. Le show GameWard était en place, et le match s'est transformé en chasse au KDA.

L'équipe boulonnaise réalise l'exploit d'allier une macro précise à une micro spectaculaire — et ce avec harmonie — face à un roster Solary qui montre de belles choses sans pour autant parvenir à conclure efficacement. Du reste, difficile de nier qu'il s'agissait là d'une démonstration de force, d'une vraie leçon de League of Legends

BDS vs Vitality.Bee

C'était sans doute une des matchs qu'on attendait le plus, non seulement parce qu'on commence à développer une réelle affection pour Xico, mais surtout parce que SMILEY et Hustlinbeast, la botlane de Vitality.Bee, nous ont sacrément vendu du rêve lors de la première soirée. Un gros morceau pour le duo Jaylink/Erdote, qui doit encore faire ses preuves en LFL.

C'était sans compter sur le rouleau compresseur BDS, mené par la synergie mid/jungle de bluerzor [Ndlr : Par pitié, retirez-lui sa Nidalee.] et Xico. L'équipe suisse a massacré les abeilles sans une once de pitié, faisant fi de l'apparente faiblesse en botlane. Vitality.Bee a sans aucun doute souffert de quelques erreurs — notamment Raven qui nous a fait une Domingo, offrant ainsi le First Blood à Xico — mais la plus importante semble être le choix de Sylas en midlane. Bien sûr, BDS alignait un Malphite en toplane, mais le matchup Sylas/Jayce n'était certainement pas en la faveur de Diplex. Un petit souci de draft qui a finalement coûté très cher.

On reste déçus de ne pas avoir encore vu le potentiel de la botlane de Vitality.Bee exploser, d'autant que c'est souvent elle qui parvient à maintenir le radeau à flots. Cela dit, BDS nous offre des matchs aussi précis que spectaculaires — et c'est difficile de dire non à ce genre de choses...

Misfits Premier vs Karmine Corp

Si on supportait la Karmine Corp de tout coeur, que ce soit parce que Adam nous vend du rêve ou simplement parce que le roster de Misfits Premier ne comporte aucun joueur français, on savait en âme et conscience que ce match serait dur et, certainement, désespéré. Après tout les lapins un cinq polonais qui fait froid dans le dos et qu'on attend déjà sur le podium des Playoffs. Cela dit, la KCorp n'a pas non plus à rougir et, quoi qu'en disent les tier lists qui ont pululé récemment, aligne des éléments tout à fait capables de prétendre à un spot au sein de l'élite européenne.

Très vite, la marque de fabrique de l'équipe de Kameto s'est manifestée dans la faille. Adam en tête, le roster cherchait constamment la bagarre, présentant une aggressivité incroyable. D'un côté, ca leur permettait de transformer certains engagements en apparence impossibles en teamfights à leur avantage ; d'un autre, ce style de jeu les laissait extrêmement ouverts à un quelconque faux pas. Et ça, les Misifts Premier l'ont bien remarqué. Adoptant une posture de contre-attaque, les lapins se sont reposés sur le scaling de la Camille d'Agresivoo et la Kai'Sa de Woolite, ainsi que sur les hard CC d'un Jactroll au top de sa forme.

Malgré le Gragas pixel de Targamas, et la présence d'Adam en fer de lance, la KCorp s'est inclinée — incapable de reproduire le miracle du jour précédent. Mais quel match...

GamersOrigin vs LDLC OL

LDLC OL semble encore loin d'avoir retrouvé le feu sacré, et les succès de 2018 semblent bien loin derrière. Et pourtant le roster composé de quatre joueurs français avait fait ses devoirs hier soir, retirant immédiatement Taliyah des mains de Kirei. Adoptant une composition scaling extrêmement late, reposant notamment sur la Kayle de Dan Dan, l'équipe lyonnaise devait simplement tenir jusqu'au niveau 16 de leur toplaner. Malheureusement, ils ont manqué de temps. On ne va pas se mentir, Manaty a vécu une game atroce et, puisque son Panthéon jungle a été très vite réduit au rang d'apéritif, il serait malhonnête de vouloir passer sous silence le 4v5 auquel LDLC à dû faire face.

D'autant que les GamersOrigin savaient pertinamment que l'horloge tournait. Kirei, en véritable chef d'orchestre, rythmait encore la partie qui, malgré un rythme beaucoup plus lent, était tout aussi tendue. Car, contrairement au premier match de la soirée, l'issue de cet affrontement est longtemps demeuré indécis. Chacune des équipes menait une guerre pour contrôler la vision de la map, prenant ainsi le moins de risques possibles, si bien qu'à 20 minutes de jeu on ne décomptait que 6 kills. Cela dit, il ne faisait aucun doute que GO était en train d'étouffer progressivement LDLC et l'équipe lyonnaise s'est abandonné à plusieurs reprises à des moves désespérés.

Ca se joue finalement à pas grand chose — à quelques minutes de plus. Quelques minutes qui auraient permis à Kayle de retourner la partie. Mais LDLC a été pris par le temps, et on ne peut qu'applaudir GO : les rouge et noir ont joué leur partition à la perfection.

Izi Dream vs MCES

C'était un peu le clash du Sud, l'affrontement pour le titre de Comtes de Provence et, sans véritable surprise, les Aixois l'ont emporté sur les envoyés de la Cité phocéenne. Malgré le Hecarim cheval de Viking, Izi Dream a subi de plein fouet un early game difficile, notamment en botlane où la Samira de Drifter était déjà assise sur deux kills, et un solide avantage aux golds. Cela dit, le jungler suédois a su dérouler une macro impressionnante, en compensant les avantages pris par MCES par une prise d'objectif à l'autre bout de la map.

Malheureusement, après les autres matchs de cette soirée, cet affrontement semblait beaucoup moins intéressant. MCES réalisait des engage brouillons, tandis que Izi Dream sembhlait peiner à trouver une véritable cohésion d'équipe. Les membres de l'équipe aixoise ont mené des actions individuelles à plusieurs reprises, sans véritable soutien du reste de leur équipe, ce qui a permis aux Marseillais de maintenir la tête en dehors de l'eau alors qu'ils étaient proches de la noyade. On fermera partiellement les yeux sur les erreurs de timing, ainsi que sur les utilisations franchement approximatives des TP, et MCES, on préférera retenir le move pixel du Gragas de ACD en toplane — le reste ne valait pas, hélas, la chandelle.

Jour 3 : Panache et panade

Misfits Premier vs GamersOrigin

Après les deux soirées précédentes, on aurait pu croire que les GamersOrigin s'inclineraient sans difficultés face à Misfits Premier. Cela dit, si les rouge et noir repartent effectivement avec une défaite, en revanche ils ont signé un baroud d'honneur à la hauteur de leur réputation. D'autant que, pour le roster polonais des lapins, c'était loin d'être gagné d'avance !

Les GO ont aligné une composition teamfight articulée autour du très célèbre wombo combo de Malphite et Orianna, piloté par beansu et Pak. Toutefois, malgré une apparente infériorité en teamfight, les Misfits Polska ont déroulé leur style de jeu, étouffant leurs adversaires sous une pression constante. Peu à peu, le retard en termes d'objectif de GO a creusé un écart au gold conséquent qui leur a finalement coûté la game.

Encore une fois, on retient la surpuissance de Misfits plutôt que la faiblesse de GO, d'autant que le roster rouge et noir a joué une très bonne game. Au final, ce sont les petits détails et les erreurs individuelles qui ont joué un rôle énorme dans leur défaite...

Team BDS vs Izi Dream

On s'attendait à un stomp, et pourtant l'issue du match a été toute autre. Dès l'early game, Izi Dream a imposé une énorme pression sur la botlane de BDS, plaçant Jaylink et Erdote dans une situation très délicate. L'équipe aixoise en est sortie avec un très léger avantage au gold, semblant ainsi avoir trouvé la recette pour vaincre l'équipe suisse.

C'était sans compter sur le duo bluerzor/Xico qui, encore un fois, a fait des étincelles dans la Faille. A 20 minutes de jeu, seuls 500 gold séparaient les deux équipes — 13 minutes plus tard, BDS marquait déjà un avantage de 7000 gold. Et c'est là, finalement, que tout s'est effondré. A deux reprises, les BDS ont tenté de forcer les choses plutôt que de prendre leur temps, s'empalant finalement sur le Nashor avant de réaliser qu'ils étaient en train de throw.

Izi Dream réalise l'exploit d'abattre un des favoris de la saison, mais on ne saurait l'expliquer uniquement par l'erreur de BDS. Bien au contraire, les Aixois ont tenu la tête haute pendant de longues minutes, et on ne saurait qu'applaudir leur résilience.

Karmine Corp vs Solary

Celle défaite là a dû faire mal, et Solary aura certainement besoin de longues heures avant de pouvoir la digérer. Parce que, encore une fois, la Karmine Corp a transformé la Faille en shonen. Et pourtant, l'équipe tourangelle avait assis une véritable domination sur l'early game, enfonçant la botlane de la KCorp comme si c'était du beurre. A 20 minutes de jeu, Targamas n'était que niveau 6 et son équipe semblait complètement dépassé par les événements, incapable d'endiguer l'hémorragie alimentée de main de maître par Djoko et Steelback.

Mais, comme tout bon shonen, cette situation dramatique est venue nourrir la flamme de vaincre de la KCorp. Sans frémir, les hommes de Kameto ont commencé à imposer leur règle du jeu, réduisant leur style de jeu à un seul mot : baston — et à ce petit jeu, le FC Bagarre a certainement démontré son expertise.

Que ce soit le quadruplé de xMatty, véritable tournant de la game, ou bien le rôle incroyable menée par Saken — qui, à ce niveau là, marchait sur l'eau — la KCorp s'est imposé par un tour de force, réduisant Solary au silence...

LDLC OL vs GameWard

Pendant les vingts premières minutes, LDLC OL comme GameWard semblaient au coude à coude, et rendaient coup pour coup de part et d'autre de la map. La game était aussi serrée que contestée, mais la science des teamfights de l'équipe lyonnaise l'a finalement emportée. D'autant que la phase de laning n'avait pas laissé les deux équipes sur un vrai pied d'égalité : la botlane YellOwStaR/Exakick ainsi que DanDan en toplane marquaient un réel avantage. D'ailleurs, à 30 minutes de jeu, Irrelevant était littéralement devenu irrelevant. Avec seulement 130 cs, le toplaner de GameWard avait alors 5000 de retard sur son vis-à-vis...

De là, il ne s'agissait que d'une question de temps et justement LDLC OL l'a pris. Sans se presser, l'équipe lyonnaise a progressivement reserré l'étau sur les Boulonnais, arrachant finalement la victoire...

Vitality.Bee vs MCES

On va pas se mentir, Vitality.Bee contre MCES, c'était le pari sans risque de la soirée. Et, contrairement aux autres rencontres de la soirée, on a pas vraiment été surpris de voir les abeilles oblitérer les Marseillais. Encore une fois, l'écart de niveau de jeu semblait beaucoup trop important, au point que MCES donnait l'impression d'être déjà échec et mat à 10 minutes de jeu. A 18 minutes, les Marseillais marquaient déjà un retard de 7000 gold, et les abeilles leur avaient déjà arraché quatre tourelles et trois Dragons.

En toute honnêteté, bien qu'on ait pu s'y attendre, le massacre faisait presque peine à voir. C'était un stomp total, un no-match incontesté. Le bon point dans tout ça, c'est que les chanceux qui ont eu l'intelligence de placer Smiley et Hustlinbeast dans leur LFL Superfantasy vont certainement amasser pas mal de points.

Le mauvais, c'est que ça risque de devenir une habitude de parier contre MCES...

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LoL : La LFL, la reine des ERL

Ce n'est plus à prouver, la Ligue française de League of Legends est la meilleure des European Regional Leagues. A la veille de la reprise, Adam, Djoko, Manaty, Viking, SMILEY, Tiger, bluerzor et Glopo font le point sur une saison qui s'annonce aussi spectaculaire que contestée...

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Thomas "Calo" Sauzin  - Chef de portail League of Legends

Head of Portal League of Legends 🇫🇷 — Shikin Haramitsu Daikomyo

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