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Kevin Hirigoyen aka MuchBaguette

Kevin Hirigoyen aka MuchBaguette
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Journaliste

Biographie

Biographie

Mon histoire de joueur commence à l’âge de 3 ans, quand mon père me faisait jouer à Tomb Raider sur son PC alors que je ne savais pas encore lire. Voyant que ça ne me rendait pas plus bête qu’un autre enfant même si je passais beaucoup de temps devant mon écran, mes parents ont continué de m’acheter des jeux et des consoles, en partant de la première PlayStation et de la GameBoy Color jusqu’à la PS3 et la Xbox 360, suite à quoi j’ai pu continuer avec mon propre argent. Certains diraient que c’est même grâce à ça que j’ai finalement appris à lire vite, et même à parler anglais à force de jouer à des jeux à peine traduits.

Après une longue période de découverte des classiques (Pokémon, The Legend of Zelda, Final Fantasy…), je me suis forgé un sens de la compétition, de la coopération et de la patience grâce à mon frère que j’ai battu un million de fois sur Super Smash Bros. Melee et Brawl mais avec qui j’ai formé un excellent groupe sur Guitar Hero World Tour. Même tout seul, j’ai vite éprouvé ce besoin de me surpasser en terminant mes jeux à 100% ou en y jouant dans des difficultés élevées. Ainsi, j’ai pu obtenir mon premier trophée de Platine sur Assassin’s Creed II tout en terminant la trilogie God of War en difficulté maximum et Bioshock sans utiliser autre chose qu’une clé à molette.

Mais finalement, même si je rêvais déjà enfant de devenir testeur de jeux vidéo comme beaucoup de jeunes joueurs avant moi, ce n’est qu’une fois adulte que j’ai compris que cette passion méritait de prendre encore plus de place dans ma vie. Avec une licence d’anglais, un master de littérature et un rang Émeraude sur League of Legends en poche, j’ai commencé à travailler pour JV en 2022, puis MGG en 2024. Autant passionné de culture anglophone et d’écriture créative que de jeux vidéo, je me suis spécialisé dans les jeux à fortes composantes narratives comme Life is Strange, The Last of Us ou Cyberpunk 2077 tout en gardant une certaine expertise pour tout ce qui pousse à s’améliorer comme Hades, Diablo ou Returnal. Mais ce que je préfère dans mon métier, c’est quand je peux mêler toutes mes passions en parlant également de séries et de films anglo-saxons ou en couvrant des événements majeurs comme les Game Awards.

Expertise

Même si je sais aussi faire abstraction de cette partie quand c’est nécessaire, s’il y a bien une chose à laquelle j’accorde énormément d’importance dans un jeu vidéo, c’est sa narration. J’adore décortiquer le scénario, le rythme, la cohérence et les personnages de tous les jeux qui me passent entre les mains. Par conséquent, je suis donc spécialisé dans les jeux comme Life is Strange, God of War, The Last of Us, BioShock ou même Hades, pour peu qu’ils proposent un scénario plus développé que “Allez sauver la princesse”.

Atteint de collectionnite aiguë depuis bien longtemps, je suis également passé expert dans la complétion des jeux à 100%. Et quand je veux poser mon cerveau et laisser libre cours à mes réflexes, j’aime faire face à la difficulté des rogue-lites comme Returnal ou Dead Cells, des hack’n’slash comme Diablo et d’autres jeux d’action ou de plateforme qui donnent envie de se taper la tête contre le mur.

Selon ma fiancée et d’autres personnes que j’ai pu laisser en “vu” assez longtemps pour oublier leurs messages, je passe aussi trop de temps sur des jeux compétitifs comme League of Legends, mais ce n’est pas avec cette mentalité que j’arriverai enfin à passer Diamant. Enfin, en plus du jeu vidéo, je suis également un grand amateur de cinéma et de séries fantastiques et de science-fiction comme Star Wars, Percy Jackson ou tout ce qui touche aux super-héros, à l’heroic-fantasy ou à la mythologie.

Questions

Un jeu : Life is Strange (et sa suite). Malgré un casting de personnages stéréotypés qu’on a l’impression d’avoir vu 100 fois, on arrive à avoir une écriture brillante et authentique comme rarement dans le jeu vidéo. Aucun jeu ne m’a autant marqué et ému que Life is Strange ou sa suite.

Une licence : God of War. La trilogie d’origine était brutale, jouissive et cathartique, exactement ce dont j’avais besoin en tant qu’adolescent. Les deux derniers sont matures, surprenants et superbement écrits, exactement ce dont j’avais besoin en tant qu’adulte. L’exemple parfait de la licence qui sait évoluer et se réinventer sans renier son public.

Un personnage culte : Lara Croft. C’est cliché, mais j’ai commencé le jeu vidéo à ses côtés (ou derrière elle), et elle représente vraiment l’aventure à mes yeux. Que ce soit avec la version historique ou celle des reboots, j’éprouve toujours beaucoup de bonheur à l’incarner.

Une scène mémorable : L’introduction de The Last of Us. On a pas fait mieux depuis, on ne fera certainement pas mieux avant longtemps. C’est beau, parfaitement interprété, ça marche, on chiale, on s’en souvient.

Un jeu qui fait pleurer : Life is Strange. Mettez-moi devant la conclusion avec la sublime musique Spanish Sahara de Foals en fond et vous me ramasserez à la petite cuillère.

Un jeu qui fait peur : Légendes Pokémon : Arceus. Je ne joue pas aux jeux d’horreur parce que je suis une énorme flipette, mais j’ai eu des frissons en voyant les graphismes de ce jeu issu de la licence la plus lucrative du monde.

Un jeu que je déteste : EA Sports FC et tous les jeux de sport conventionnels. Moi, quand on me donne un carton rouge parce que je fais une fracture du genou à un joueur pour récupérer le ballon, j’appelle pas ça un jeu vidéo.

Un jeu qui a pris tout mon temps : League of Legends. Voilà. Je crois que j’en ai assez dit. D’ailleurs je retourne faire une petite game.

Un jeu inavouable : Elden Ring. Il n’y a pas si longtemps il aurait fini dans la partie “Un jeu que je déteste” aux côtés de tous les From Software parce que je ne supportais pas leur gameplay lent qui me donnait l’impression de jouer un 36 tonnes même quand je jouais un personnage avec une armure légère et des dagues. Et puis j’ai appris à jouer. Et je l’ai fini à 100% avec l’armure la plus lourde du jeu et un énorme marteau à deux mains.

Une bande-son de jeu : A Plague Tale Requiem pour la maestria de Olivier Derivière qui accompagne chaque moment de l’aventure avec la même intensité que sa narration. Mais God of War Ragnarok et Bear McCreary n’étaient pas très loin.

Une console : La Xbox 360. Halo 3, Fable II, Call of Duty : Modern Warfare 3, GTA V, Borderlands, Mortal Kombat… Beaucoup de très très bons souvenirs sur cette console malgré sa fin tragique en Red Ring of Death.

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